(Extrait de mon intervention à la réunion cantonale du 16 mars 2011)Oui les 60 engagements que nous avons inscrits peuvent être tenus si on en a la volonté.
Les ayant déjà largement expliqués lors des 14 réunions publiques, je ne vous ferai pas l’affront d’y revenir dans le détail pour les 60.
Oui je m’engage à régler rapidement la connexion de tous les foyers du canton à l’internet Haut débit.
Ce sont plus de 100 millions qui ont été dépensés par le Conseil Général dans la fibre optique qui, aux dires du Président Eblé, ne sera pas accessible aux particuliers avant plusieurs années ! Faut-il attendre 10 ans comme le promet le conseiller général sortant pour que les habitants puissent enfin disposer d’une connexion Haut débit.
Des solutions techniques existent, rapides et financièrement acceptables, nous devons agir !
La situation de l’emploi dans notre canton est inacceptable. La passivité du Conseil Général qui détient des manettes est insoutenable.
A quoi bon nous expliquer que le canton de Montereau est une poche de pauvreté départementale, l’un des secteurs les plus sinistrés du département et ne rien faire !
Des solutions existent :
- dans le financement des formations des jeunes à travers le FAJ alimenté le Conseil Général
Mais faudrait-il encore que le Conseil général ne diminue pas la subvention et applique une politique de saupoudrage totalement inefficace...
Avec 1000 euros, on peut aider 1000 jeunes, mais avec 1 euro que fait-on ? A quoi bon accorder 200 euros d’aides quand les formations coutent 10 fois ce montant ! Que pensez vous que le jeune fera sinon que s’auto censurer et considérer que tout cela ne sert à rien et que personne ne peut l’aider. Bien sûr pas de demande, pas de besoin, la boucle est bouclée.
S’il y a 2 fois plus de chômeurs dans le canton de Montereau alors nous devons être 2 fois plus aidé !
- Dans le soutien au financement du Permis de Conduire
Le canton de Montereau est principalement rural, les horaires des entreprises de plus en plus complexes, la gare de Montereau toujours aussi mal desservi alors que pour mémoire le vice Pdt du Stif est M. Eblé.
L’autonomie et la mobilité des chercheurs d’emploi comme des salariés passent immanquablement par l’obtention du permis de conduire.
Oui je propose une bourse de financement du permis de conduire en contrepartie d’heures de travail d’intérêt général parce que solidarité doit rimer avec responsabilité, responsabilité de celui qui donne, responsabilité de celui qui reçoit.
- Dans des actions en faveur de ceux qui sont handicapés par leur faible ou inexistante maîtrise de la langue française.
Ce n’est pas tout de tracer des constats il faut apporter des réponses et associer tous les acteurs pour les mettre en œuvre, ce que nous avons fait à Montereau avec l’école de la Deuxième chance.
- Dans la main tendue à ceux qui sont éloignés de l’emploi.
Comme beaucoup le savent ici, cela fait maintenant bientôt 19 ans que je travaille à l’ANPE devenue Pôle Emploi.
Je connais la souffrance du chercheur d’emploi et notamment de ceux qui le sont depuis longtemps.
Je connais le sentiment d’inutilité, l’isolement qui s’installe.
Quelle réponse la société leur donne-t-elle ?
Quelques uns m’ont dit « oui mais certains le veulent bien »
Que ceux qui abusent des systèmes sociaux ne soient pas l’arbre qui cache la foret.
Que cette petite, infime, minorité, qu’il convient de détecter et de sanctionner, ne salissent pas tous ceux qui sont dans la peine et ont perdu confiance en eux parce que plus personne ne s’en occupe et qu’on les renvoie vers l’assistanat !
Le canton de Montereau détient le triste record départemental du plus nombre d’allocataires du RSA. Une fois ce constat établit par le Conseil Général, quelles actions entreprises, AUCUNE !
La culture de l’assistanat est une insulte à la dignité humaine.
Il est honteux de maintenir les bénéficiaires du RSA dans l’assistanat en leur versant une allocation sans les accompagner dans leur réinsertion professionnelle.
« Prenez votre argent et surtout ne nous dérangez pas », voilà le message que perçoivent ces chercheurs d’emploi.
Nous devons veiller à ce que chaque revenu de remplacement soit versé en échange d’heures de travail d’intérêt général.
L’épanouissement professionnel contribue à l’épanouissement personnel.
Quand on se lève le matin, on doit se dire qu’on nous attend, que notre présence sur un lieu de travail est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’entreprise ou du service public.
Le travail ce n’est pas une contrainte, le travail c’est des collègues, des clients, des usagers, la satisfaction des tâches réalisées, des rencontres, un lien social, la vie tout simplement.
Et puis quand on a un travail on est en meilleur condition pour en trouver un autre, plus intéressant ou plus gratifiant.
Avec le vieillissement de la population, les besoins de service à la personne vont augmenter, les besoins de personnel peu qualifié dans les services publics sont toujours criants, dans les services des espaces verts, dans l’entretien des bâtiments publics, l’aide aux familles et au plus jeunes. Savez-vous qu'il reste encore des fôrets non dégagées depuis la tempête de 1999 ?
Et à chaque fois qu’on veut passer à l’action on nous explique qu’il n’y a pas de budget !
Mais dans quelle société vit-on ? Faut-il que nous ayons perdu autant le bon sens ?
Alors d’un côté il ya des budgets conséquents pour payer des demandeurs d’emploi longue durée à ne rien faire et de l’autre il n’y a pas de budget pour les payer à faire quelque chose !
Mais notre société est malade.
Alors j’ai lu qu’ « il ne fallait pas pointé du doigt les bénéficiaires du RSA ».
Bizarrement on retrouve 500 contrats coup de pouce, formule que j’ai utilisée en réunion publique…. Mais 500 pour le canton ou pour le département ? et pourquoi rien depuis 7 ans ?
Ce que je pointe du doigt
- c’est la volonté de certains qui maintiennent des populations éloignées de l’emploi,
- n’ont jamais agi pour ramener la moindre entreprise dans notre secteur,
- ont diminué les subventions à la formation pour aider les jeunes à s’en sortir,
- oublient en permanence notre territoire qu’ils maintiennent dans la pauvreté,
- essayent coute que coute de saper le travail des élus locaux
- le tout pour en faire un terrain électoral favorable à leurs discours.
Voilà la réalité qu’il faut dénoncer, voilà la réalité qu’il faut pointer du doigt !
Et pendant ce temps là, la majorité départementale s’amuse à l’exposition de Shanghaï prétextant y chercher des entreprises et promouvoir notre département…
Et pendant ce temps là on se gauberge de petits fours pour inaugurer les plaques des maisons de solidarités, oui messieurs dames, pas les unités d’actions sociales, la notre a été inauguré par Claude Eymard-Duvernay, non uniquement le changement de nom et les plaques qui vont avec : 130.000 euros !
Et pendant ce temps là on créé une mission de solidarité avec la Roumanie pour occuper une personne proche du Président du Conseil général : 400.000 euros ! mission terminée en raison du départ de la chargée de mission...
Et pendant ce temps là on siphonne les caisses des sapeurs pompiers de 9 millions d’euros en supprimant 4 millions de secours exceptionnels, en annulant 5 millions des embauches, des renouvellements de matériel, de la formation et des modernisations de caserne...
Et pendant ce temps là on dépense 75.000 € par an pour filmer le président en goguette dans le département ;
Et pendant ce temps là on fait financer les campagnes du parti socialiste avec les abris bus du conseil général pour un montant de conception d’affiche de 55.000 euros ?
Et pendant ce temps là les 4000 agents du département subissent chaque jour votre mépris, et ne supportent plus la casse du service public que vous organisez comme le soulignent de très récents tracts syndicaux...
Et pendant ce temps là on baisse de 25 % la subvention au festival de Montereau Confluence et on dépense 1.5 million pour un festival départemental sélect et sur réservation...
Et pendant ce temps là on supprime les aides aux communes pour l’apprentissage de la natation des élèves de primaire, des subventions aux associations…
Voilà les réalités que je pointe du doigt !
En ce qui concerne la solidarité avec les seniors, nous avons pointé du doigt, avec Titaïna, les problèmes d’accueil dans les maisons de retraite, la moitié des places occupés par des personnes sans lien avec le 77, leur cherté, qui peut se payer 2500 euros d’hébergement par mois ? Oui il faut des foyers logements, des structures d’accueil pour les malades d’alzeihmer et maintenir au domicile ceux qui le peuvent.
Alors subitement, ce n’était plus le conseil général qui était responsable !
A ce point, l’art permanent de l’esquive devrait être primé aux jeux olympiques, la majorité socialiste en serait incontestablement la championne.
Dans le dernier tract du candidat socialiste je lis « le Conseil général n’a aucune autorité à créer des maisons de retraite » mais pourquoi alors pourquoi était-il écrit dans un autre tract du candidat socialiste 15 jours avant « le Conseil général a créé 858 places en maisons de retraite depuis 2004 » !!!
On créé les places mais pas les maisons… comme si une maison de retraite n’était pas constitué de places de maison de retraite. Bel exemple de dialectique.
Mais quelle a été la capacité de convaincre l’autorité compétente ? Lorsqu’il a obtenu des trains directs pour Paris, Yves Jégo est-il devenu PDG de la SNCF ou Président du STIF ? L’autorité elle passe aussi par la capacité à convaincre ses partenaires.
Au fur et à mesure de cette campagne, avec Titaïna, nous prenions en compte l’incroyable travail qu’il faudra accomplir si vous décidez de nous apporter votre confiance.
Pas un dossier ne mérite pas notre attention et qu’on s’y attèle, tout est à faire dans tous les domaines.
Pour autant, nous avons l’énergie et nous sommes prêts à relever nos manches.