Trop souvent banalisée à la télévision voire par des responsables politiques, la prise de stupéfiants ne peut plus être considérée autrement que par sa réalité : l'asservissement de l'homme.
Trop souvent, trop longtemps, certains, probablement pour se dédouaner de leurs actes personnels illicites ou pour "se démarquer" et braver l'interdit ont fait croire à l'existence de drogues dures et de drogues douces et ont voulu la banalisation du cannabis.
Quelle irresponsabilité criminelle !
En lançant la première campagne de communication contre le cannabis et en s'attachant à montrer les ravages de sa consommation, le gouvernement Raffarin n'aura peut-être pas la "positive attitude" pour les dealers et tous ceux qui pensent être plus "cool" en tirant son petit joint...
"Qui soutient un coupable se rend complice de sa faute"
Ceux qui favorisent l'usage de la drogue et en font la promotion sont passibles de condamnations (Art.L630). Mais au-delà des actions judiciaires, les militants pour la dépénalisation de la drogue doivent surtout assumer les lourdes conséquences de leur engagement.
La drogue asservit et détruit la personne mentalement et physiquement. Elle détruit aussi les familles qui s'en trouvent déstabilisées.
Combien de parents ont été rackettés, cambriolés, frappés par leurs propres enfants !? C'est un véritable cauchemard qui s'abat sur ces familles dont aucune ne réchappe d'un calvaire sans fin. Certains parents, à bout de nerfs, ne reconnaissant même plus leur progéniture, en sont venus à abattre leur propre enfant ! C'est dire l'état de désespérance et de solitude de ces parents qui commettent un acte impensable...
La drogue est aussi un facteur important de la délinquance puisque pour obtenir leurs doses, les toxicomanes ont besoin d'argent.
Il est inquiétant de voir la gauche évoquer régulièrement, dans un souci démagogique indécent, la dépénalisation de certaines drogues.
Des essais ont été pratiqués dans de nombreux pays (Suisse, Espagne, Pays Bas) et les résultats ont montré que la dépénalisation était un échec cuisant.
Quel responsable politique, quel parent, quel citoyen pourrait être satisfait de voir un être cher s'enfermer dans la drogue, s'écarter d'eux en devenant esclave d'une substance destructrice ?
Il ne suffit pas de se lamenter en voyant un jeune "toucher le fond", de tourner la tête à la vue d'un jeune toxicomane, hagard, dans la rue.
Les yeux injectés de sang, les regards vides, les propos incohérents, le néant pour horizon, ces jeunes vivent-ils heureux ?
Qui peut le faire croire ?
En ouvrant un numéro d'écoute et de conseils, en lançant une campagne réaliste, le gouvernement Raffarin agit !
Merci et continuez ainsi.
Oh que oui !
Que n'avons nous entendu en son temps quand nous étions déjà quelques uns à défendre cette idée de la dangerosité du cannabis...
Nous étions ringards, d'une autre époque, répressifs...et j'en passe !
Ce n'est pas parce qu'il existe déjà des fléaux pour la santé que constituent les excés d'alcool et de tabac qu'il faut en créer d'autres et il était effectivement temps d'éclairer tout le monde sur la réalité du shit.
Je crois qu'il faut que nous soyons plus nombreux encore, notamment parmi les élus, à relayer cette campagne.
Rédigé par : michael bullara | lundi 21 mar 2005 à 02h24