Je lisais récemment que le fossés entre les cadres et les autres salariés avaient tendance à se combler (pas au profit des salariés ...) : 1 à 4 dans les années 70, 1 à 2,5 actuellement...
Autant dire que pour vouloir manager il faut maintenant se doter d'une certaine volonté sacerdotale !
S'éloignant un peu plus chaque jour des hauts salaires, les cadres auraient tendance à se syndiquer plus, à se sentir moins concernés par l'avenir de leur entreprise et surtout seraient très soucieux de leurs avantages acquis et notamment les 35 heures qui leur ont donnés tant de temps libre...
Si le management est si prompt à penser aux vacances, il me parait plus difficile pour lui de mobiliser les troupes et c'est un nouveau coup de canif dans notre modèle social.
Pressurés, surveillés, harcelés aussi bien par la direction qui leur demande des résultats que par leurs collaborateurs épuisés qui contestent les cadences infernales, les cadres sont au milieu du gué et se demandent bien où est leur intérêt d'une telle position...
Pendant ce temps là, leurs patrons bien aimés ne s'oublient pas et s'attribuent de bien belles rémunérations : 2,2 millions d'euros brut en moyenne pour les chefs d'entreprises des sociétés cotées au cac 40 !
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