Pour dénoncer la proposition faite par les socialistes et plus récemment par Nicolas Sarkozy, j'évoquais la possibilité d'accorder le droit de vote à des étrangers qui, bien que résidents en France depuis au moins dix ans, pouvaient ne pas maîtriser la langue française.
Jeudi dernier, j'ai rencontré un demandeur d'emploi accompagné par son fils qui assurait la traduction.
Ce monsieur est arrivé en France en 1990 et a toujours travaillé depuis. Seul hic, il n'a travaillé qu'avec des employeurs qui parlaient la même langue que lui (je ne cite pas la langue, cela n'a que peu d'importance pour la démonstration).
Ainsi, ce monsieur vit en France depuis 15 ans, y paye ses impôts mais ne parle toujours pas un mot de français !! Comment pourrait-il participer à une élection où il ne comprendrait pas un mot ni des professions de foi des candidats ni de leurs réunions !
Certains me diront que ce monsieur pourrait très bien rentrer chez lui... question que j'ai posée à son fils qui s'est offusqué ! Non il est bien en France, son père est trop vieux pour apprendre le français ( il a 53 ans !!!) et n'a pas l'intention de faire le moindre effort pour parler notre langue !
Le fait qu'il ne veuille pas apprendre la langue usuelle du pays qui l'accueille ne me choque pas, après tout c'est son droit.
Ce qui me choque c'est que des politiques souhaitent accorder le droit de vote à des personnes qui se sentent tellement impliqués dans leur pays d'accueil qu'ils refusent d'en apprendre la langue !
Cependant, compte tenu de son âge et du fait que tous les employeurs en France ne peuvent s'adapter aux langues étrangères pour se faire comprendre de leurs employés, j'ai vivement conseillé à ce monsieur, via son fils qui n'a pas fait la traduction mais qui, lui, a un BTS, d'apprendre le français.
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