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mercredi 09 nov 2005

Commentaires

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Jean-Luc Masquelier

Pour être complète, la question devrait être :"Que font les parents... auxquels la justice a laissé quelque chose à faire?" Les juges aux affaires familiales accordent presque systématiquement la garde des enfants aux mères. Les miens sont à la garde de la leur, partie s'installer à l'autre bout du pays. Je ne les vois pratiquement jamais et n'ai aucune autorité sur eux, malgré la "foutaise" de l'autorité parentale partagée. Si les policiers viennent un jour m'annoncer que mon fils à dévasté son école, je les enverrai à la première responsable : la JAF
Question subsidiaire : quel pourcentage d'émeutiers enfants de "famille" monoparentale ?

Madeira

Oui d'accord avec la pertinence de la réflexion mais n'oublions jamais l'autre question : L'enfant a-t-il son espace à la maison ? La famille est-elle correctement logée ? Hélas , il arrive souvent dans le nord est parisien que des enfants , nos enfants devrais-je dire pour honorer la REPUBLIQUE , vivent dans des espaces suroccupés et subissent aussi les films du soir...

jean-marie albouy-guidicelli

Ce sont des sujets difficiles où les généralités ne sont pas vérité. Moi-même, je suis issu d'une famille nombreuse où nous étions plusieurs par chambre et aucun de mes frères et soeurs ni moi-même ne sont devenus des délinquants mais il est vrai que nos parents nous dictaient des règles qu'il convenait de respecter...

La loi, rien que la loi !

CODE PENAL
(Partie Législative)
Section 1 : Du délaissement de mineur

Article 227-1
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)

Le délaissement d'un mineur de quinze ans en un lieu quelconque est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende, sauf si les circonstances du délaissement ont permis d'assurer la santé et la sécurité de celui-ci.

Article 227-2
Le délaissement d'un mineur de quinze ans qui a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente de celui-ci est puni de vingt ans de réclusion criminelle.
Le délaissement d'un mineur de quinze ans suivi de la mort de celui-ci est puni de trente ans de réclusion criminelle.

jean-marie albouy-guidicelli

J'ai oublié de répondre à Jean-Luc. Je comprends ton désarroi et le placement systématique chez la mère ne me parait pas toujours opportun. Pour ayant subi la séparation de mes parents, c'est un moment douloureux, un drame qui laisse des séquelles indélébiles... Que d'enfants sacrifiés au nom de la liberté et de l'égoïsme des adultes !

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