Ce soir (mercredi 2 au soir) j'ai rencontré des policiers de la CRS de Chalon sur Saône présents ces derniers jours à Clichy.
Nous avons pu échanger sur les événements et sur la détermination des émeutiers constitués en bandes très bien organisées qui n'ont pas manqué de laisser quelques traces sur les véhicules des forces de l'ordre qui, comme souvent, ont autant agi que regardé pour éviter la surenchère.
Nous sommes loin des violences policières et une fois de plus la police dont la première mission est de défendre les plus faibles de notre société a été injustement montrée du doigt.
Bouc émissaire facile...
Pour avoir accompagné des policiers en action lors d'une de mes gardes d'élu, je peux témoigner de la difficulté du travail des policiers de terrain dont la seule présence suffit à créer des mouvements.
Les événements de ces derniers jours ne sont ni les premiers ni les derniers de ce type et nous constatons bien que la grande théorie mêlant l'auto-éducation de l'enfant au "copinage" qui place l'enfant qui se construit sur le même pied d'égalité que ses parents, ses enseignants, les éducateurs ou les policiers conduit à la pire des tyrannies.
Nous sommes bien en présence aujourd'hui d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes qui n'ont comme seul système de valeur que leur propre personne : "ce que je fais est bien, ce que les autres m'interdisent ou les contraintes qui me sont imposées sont mal."
Il est impératif d'imposer aux enfants un cadre qui permet à l'enfant non seulement d'évoluer mais de connaître ses limites. Devant l'incurie de certains parents, nous devons nous demander s'il ne conviendrait pas de rétablir les internats, ce qui éviterait d'ailleurs bien souvent de voir des adolescents faire plus d'une heure de transport scolaire alors que leur établissement est à 5 minutes de chez eux.
Nous sommes actuellement confrontés dans les écoles primaires voire dans les maternelles à des enfants hyperviolents dont les seuls mots de vocabulaire sont des insultes...
L'administration sociale de ce pays est aussi à repenser pour une meilleure efficacité auprès des familles. Toutes les administrations ou associations oeuvrant avec l'argent public qui refusent de se passer des informations sur les personnes qu'elles suivent en raison du secret professionnel doivent être fondues dans un seul organisme où les familles auraient un référent unique.
Cela évitera d'abord la gabegie de services similaires. Avoir 4 ou 5 personnes qui vous suivent (mais ne communiquent pas entre elles -sic!-), auxquelles il faut répéter à chaque fois la même chose (ou pas d'ailleurs) est une perte d'énergie pour la personne qui souhaiterait plutôt qu'on l'aide concrètement que de devoir évoquer continuellement ses ennuis. Cette réforme permettrait aussi de mettre fin aux abus...
L'économie de de cette gabegie serait réutilisée dans l'Action sociale, pas par le paiement de la facture EDF de personnes qui passent leurs journées au PMU ou au rapido comme on le constate souvent mais par le financement de formations professionnelles ou d'aides au projets professionnels.
Je recevais récemment une femme qui ne pouvait pas répondre aux offres de femme de ménage car elles exigeaient toutes le permis B que personne ne finance. Il en est de même de la lutte contre l'illettrisme qui handicape grandement ceux qui en sont victimes.
Enfin cette mesure permettrait de lancer un véritable plan d'actions contractuelles avec la famille en vue de sa normalisation et de la promotion sociale de chacun (travail pour les parents au chômage, réussite scolaire pour les enfants).
Le plan de cohésion sociale est une étape déjà très importante qui agit aussi bien sur l'emploi que sur l'environnement des personnes en difficulté.
Nous devons encore plus développer les emplois de service y compris au sein des administrations sur le principe de la lutte contre l'inactivité. Les personnes recevant déjà un revenu de remplacement, il n'y a pas de raison qu'elles ne contribuent pas dans des missions de service public. Il me semble toujours plus préférable de travailler que de rester chez soi à déprimer ou pire ....
comment aider les jeunes enfants à bien grandir alors qu'un parent ou un professeur qui a un reguin d'autorité à haut dessus de lui une épée de d'Damoclès. il est bien de protéger nos enfants, mais une petite claque n'a jamais fait de mal, j'en ai reçu et m'en porte pas plus mal. mais les lois "à tort ou à raison" font que maintenant on peut ce voir retirer sont enfant par la DASS si on le "dresse" et meme ce retrouver devant les tribunaux. Idem pour les professeurs qui sont obligés de subir sans avoir de moyen de pression sur les enfants. Trop les protéger ne les à pas aider
Rédigé par : Frédéric | jeudi 03 nov 2005 à 09h57
un élu à parler une fois d'attribuer à chaque enfant un permis de bonne conduite, ou les points serait retirer à chaque infraction ce qui aurait diminué les aides financières versé aux parents. des voies ce sont élevés contre, en indiquant qu'un enfant ne pouvait être responsable, qui l'ai dans ce cas ?
Rédigé par : Frédéric | jeudi 03 nov 2005 à 10h01
Ce n'est pas la police qui est à critiquer, c'est la manière dont on s'en sert.
Ceux qui sont à punir dans les échauffourées de ces jours-ci:
- les casseurs et vandales pris sur le vif
- les policiers auteurs de bavures et d'incivilités (oui, eux aussi, parfois)
- Celui qui se sert de ces évènements et qui dresse les populations les unes contre les autres par ses outrances de langage et cela à des fins uniquement électorales.
Rédigé par : Claudius | jeudi 03 nov 2005 à 13h42