Je reviens un peu tardivement sur la dernière émission d'Arlette Chabot "à vous de juger" qui traitait de deux sujets : La France doit-elle avoir honte de son passé colonial ? Qu’est-ce qu’être Français aujourd’hui ?
Vous pouvez regarder cette émission en allant sur le site de France 2 : http://programmes.france2.fr/a-vous-de-juger/17534533-fr.php
François Baroin, Elisabeth Badinter, Max Gallo et Roger Hanin ont fait des interventions justes et sincères.
France 2 avait aussi invité un jeune (de 28 ans tout de même) qui avait témoigné dans un reportage lors de la crise urbaine d'octobre 2005. Alors qu'il affirmait en octobre avoir la carte d'identité nationale depuis 30 ans, il nous dit n'avoir que 28 ans, alors qu'il nous dit ne pas travailler depuis sa sortie d'école, il nous dit un peu plus tard avoir quand même travaillé... bien confus tout cela.
J'ai aussi découvert par cette émission le mouvement "les indigènes de la république". La représentante de cette association sur le plateau, Houria Bouteldja, m'a impressionné par son visage fermé qui ne traduisait que de la haine...
J'en ai profité donc pour chercher sur internet et ai découvert des sites, des blogs et des affiches incroyables comme celle que je mets ici pour illustrer cet article.
J'ai retrouvé une critique classique de nos quartiers urbains, celle de la constitution des ghettos. Une femme témoigne que l'installation dans leur quartier de tous les services publics étaient une manière de les enfermer dans le quartier !
J'ai entendu cette critique il y a 10 ans à Surville. Rendez-vous compte, dans un quartier de 12.000 habitants on allait créer un vrai bureau postal, maintenir un hypermarché gràce au dispositif des zones franches, rénover des écoles et en inaugurer d'autres, entretenir des espaces verts et créer des espaces de jeux pour les enfants, etc, etc
Mais oui, bien sûr, tous ces services c'est une manière d'enfermer les habitants de ces quartiers ! Il n'y aurait aucun service dans ces quartiers on nous expliquerait avec la même hargne que ces quartiers sont "oubliés", qu'on maintient des bureaux de postes dans des villages de 1500 habitants et que des quartiers 10 fois plus peuplés n'en disposeraient pas, que ces habitants vivraient dans des quartiers de seconde zone, des sous citoyens en somme...
Et quand on équipe pour éviter que ces citoyens soient obligés pour tous les actes de la vie de devoir faire des dizaines de déplacements long, fastidieux et coûteux, ces militants politiques qui n'agissent en rien pour le bien de leurs concitoyens mais passent leur temps à faire de l'agitation expliquent alors l'inverse, la volonté politique serait perverse et sous couvert de vous apporter des services de proximité agirait pour vous embastiller ...
Oser affirmer comme sur les affiches que des quartiers sont gérés de manière coloniale est une honte et une contre-vérité absolue.
On voit bien là la motivation politique de ces associations qui espèrent mobiliser contre la république et ses institutions les français d'origine étrangère et les étrangers récemment installés sur le sol national.
Espérons qu'une réponse commune républicaine soit apportée par l'ensemble des élus et partis politiques.
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