Lors de l'institution du PARE pour les demandeurs d'emploi, l'accent avait été mis sur la formation professionnelle qui allait permettre d'enrichir les compétences des chercheurs d'emploi et donc les aider à retrouver plus vite un emploi.
Or, force est de constater qu'en Ile de France, la possibilité pour un chômeur de poursuivre une formation ne cesse de s'amoindrir et ne constitue plus qu'un leurre.
Ouverte au monde du commerce international autant qu'au tourisme, notre région se doit d'offrir le niveau linguistique exigé par les employeurs pour assurer aux travailleurs franciliens privés d'emploi une reprise d'activité rapide.
En 1991, la majorité régionale de l’époque (RPR-UDF) avait créé les chéquiers langues pour permettre aux franciliens d'acquérir ou de développer des compétences linguistiques professionnelles en allemand, anglais, chinois, espagnol, italien et japonais.
Ce dispositif individualisé et dynamique ne cesse d’être revu à la baisse par l’équipe de J-P Huchon.
Pour l'anpe de Melun, aucune dotation n'a été accordée au mois de décembre et seuls 5 dossiers de demande ont été fournis par la Région pour janvier 2006.
Alors que la majorité socialiste se gargarise de ses efforts dans le domaine de la formation, les demandeurs d'emploi sont dépités de réclamer quotidiennement dans les anpe ces fameux chéquiers distribués au compte gouttes.
Vous avez bien lu !! 5 demandeurs d'emploi de l'anpe de Melun par mois sur plus de 10.000 inscrits pourront bénéficier de cette formation linguistique.
La dotation étant mensuelle, les demandes des chercheurs d'emploi nombreuses, les préconisations des conseillers aussi, la région ouverte au monde, comment peut-on réellement parler d'engagement politique pour la formation professionnelle lorsqu'un dispositif aussi essentiel que la formation linguistique ne peut concerner que 0,05 % des chercheurs d'emploi de la région capitale !!!!
Et s'il n' y avait que les chéquiers langues....
Rédigé par : eric | samedi 28 jan 2006 à 00h18