Alors que les manifestations anti-CPE s'enlisent dans la violence et la privation des droits des étudiants et enseignants de pouvoir travailler et étudier sereinement, les syndicats de salariés font parler d'eux pour ne pas rester trop à la traîne...
Subitement je me suis posé quelques questions :
- comment les syndicats français les plus ringards d'Europe peuvent-ils être de bons conseils alors que leur représentativité est minable ?
- comment la CGT peut-elle encore donner des leçons alors qu'elle est incapable de faire le ménage chez elle et protège ses adhérents qui ont délibéremment utilisé l'argent des CE à des fins politiques ou personnelles (SNCM, EDF-GDF, Air France...)
- Que sont devenus tous les permanents que la CGT, le PCF et l'Humanité ont du licencier en raison de leur déconfiture ... ?
- Comment des gens qui vivent dans leur tour d'ivoire peuvent-ils encore avoir des avis sur l'insertion des jeunes alors que, manifestement, cela n'est devenu pour eux une réelle préoccupation de tous les instants le jour où le Premier Ministre a considéré qu'il était innaceptable d'avoir 25% de jeunes au Chômage et que les entreprises devaient rémunérer les stages ! On se demande qui entre D.de Villepin et les syndicats défend le mieux les sans-emplois et les jeunes entrant dans la vie active !!
- A quoi bon discuter avec des syndicats qui refusent tout dialogue sans des diktats saugrenus et de toute façon ne signeront aucun accord pour éviter une quelconque compromission !
- Pourquoi les 5 organisations syndicales reconnues après-guerre refusent-elles à des plus récentes de partager les responsabilités d'administrateurs des CAF, ASSEDIC, Sécurité Sociale, Caisses de retraites ... ?
- Pourquoi les syndicats vivent-ils essentiellement des aides publiques, certes moins exigeantes que des adhérents qui souhaitent "donner leur façon de penser"... ?
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