Dans l'excellent blog de John Villion, vous pouvez y lire deux récents articles fort intéressants sur les méthodes employées par ceux qui réclamaient le dialogue au nom d'une représentativité "très démocratique" que je reproduis ci-dessous :....
La liberté ne passera pas !
Prendre en otage les étudiants et professeurs qui veulent aller en cours, les privant ainsi de leurs libertés fondamentales en bloquant les universités, méthode totalitaire limite fasciste, (ha non c'est vrai les fachos c'est ceux qui essaient de défendre leur liberté...) ne suffit pas à satisfaire leur soif d'oppression, c'est décidé, avec les anti-CPE la liberté ne passera pas ! Ainsi ils s'attaquent désormais aux automobilistes et usagers des transports qui vont travailler et paient des impôts pour financer les études de ces braves petits... Dans plusieurs villes la police doit intervir pour rétablir la liberté de circulation. Détail savoureux : les étudiants ne cessent de scander " étudiants non violents" alors qu'ils sont justement en train d'accomplir une action violente (priver les gens de leur liberté ce n'est pas violent vous répondront nos amis...).
Comment saboter un référendum...
Un référendum a été organisé aujourd'hui dans mon université, il faut déjà noter qu'il a été difficile de l'obtenir.
Il est interessant de remarquer comment l'administration peut discrétement favoriser les partisans du blocage, tout d'abors en embrouillant les esprits en posant deux questions :
Êtes-vous favorable au retrait du CPE ?
Etes-vous favorable à la poursuite du blocage de l'université ?
La première étant illégale, les universités n'ayant jamais eu la compétence d'organiser un référendum sur une loi...
Ensuite éviter que trop de monde soit prévenu, ainsi le personnel administratif a refusé d'envoyer un courrier pour prévenir les étudiants que ce référendum avait lieu, chose curieuse les étudiants de certaines fillières réputées majoritairement pour le blocage ont été prévenus par téléphone.
Ensuite afin d'exclure encore quelques voix le vote par procuration n'était pas possible, vous obtenez donc des étudiants pas prévenus dont certains ne pourront pas se déplacer à temps.
Résultats :
Inscrits : 6 445
Votants : 2 140 (taux de participation : 33,2 %)
33% c'est ce que certains osent appeler une grande mobilisation alors qu'ils ont tout fait pour la limiter.
Suite du résultat :
Etes-vous favorable à la poursuite du blocage de l'université ?
Exprimés : 2 098 (blancs et nuls : 42)
OUI : 1 182 (56,33 %)
NON : 916 (43,66 %)
Soit environ 200 voix d'écart, évidemment on dira que les partisans du blocage sont largement majoritaires dans ce référendum auquel une grande partie (ben oui 33% pour certains c'est une grande partie...) des étudiants a participé, pour mettre une ambiance festive les grévistes chanteront l'internationale (j'ai oublié de vous dire qu'ils sont apolitiques...) sous l'oeil ravi de certains professeurs...
Le drapeau biélorusse me semble la bonne illustration pour cet article...
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