Dominique de Villepin a précisé à l'issue du séminaire gouvernemental que : "
La reprise économique se confirme et nous permet de tabler sur un taux de croissance supérieur à 2%.
Cette croissance crée des emplois : depuis juin 2005, ce sont 310.000 chômeurs en moins. Je me réjouis des chiffres annoncés ce matin qui confirment une tendance continue depuis plusieurs mois : nous sommes désormais à moins de 9% de taux de chômage dans notre pays. Passer sous la barre des deux millions de chômeurs, c’est la prochaine frontière. Tous nos efforts doivent tendre vers ce but. Toutes nos décisions doivent être prises à l’aune de l’emploi.
Lorsque les choses vont mieux, il faut savoir naturellement résister à la facilité :
La première tentation, ce serait de considérer que tout va bien. On peut toujours penser que tous les Français bénéficieront mécaniquement de la hausse de la croissance et de l’amélioration de la conjoncture, mais c’est faux. Seule une action volontariste nous permettra de réduire le décalage entre les bons résultats de notre pays et le malaise d’une partie de nos compatriotes. Notre devoir, c’est donc de mieux distribuer les fruits de la croissance, de répondre à la peur du déclassement de certains ménages, de donner de nouvelles sécurités aux salariés comme aux demandeurs d’emploi, d’ouvrir de vraies perspectives pour tous les jeunes de notre pays, quel que soit leur origine, quel que soit leur niveau de diplôme et de qualification.
La deuxième tentation, ce serait de dilapider nos résultats. En janvier dernier j’ai fixé le cap du désendettement et de la vertu budgétaire, ce cap sera tenu. En 2006 nous aurons stabilisé les dépenses de l’Etat, en 2007 leur progression sera inférieure à l’inflation. Toutes les recettes fiscales supplémentaires pour 2006 seront consacrées au désendettement. Quant aux nouvelles mesures que j’ai annoncées pour le pouvoir d’achat et pour l’emploi, elles seront financées grâce aux marges de manœuvre dégagées sur le budget 2007.
La troisième tentation, ce serait l’immobilisme. Ce serait une erreur pour notre majorité, et une faute pour les Français. Car, nous le savons, le travail à accomplir reste immense. "
Le reste de l'intervention est sur le site du Premier Ministre :
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