Entrevue intéressante avec Davis Pujadas dans le télé 7 jours de cette semaine.
Dès que "les déclinologues" me parlent de notre société en perdition et m'expliquent que la violence et la délinquance n'ont jamais été aussi présentes, je ne cesse, de par les travaux que j'ai entrepris pendant mes études scolaires, de comparer les faits d'aujourd'hui avec ceux des derniers siècles pour leur démontrer que notre société n'est pas plus violente, bien au contraire, mais que l'effet médiatique agit comme une loupe grossissante, atisant ainsi du stress bien inutile chez chacun d'entre nous.
David Pujadas ne dit pas autre chose dans son interview à télé 7 jours dont je reproduis ici un extrait :
«On découvre parfois des images insolites et surprenantes comme cette confession de Maurice Chevalier en train d’expliquer son addiction à la cocaïne, datée de 1968.
Les gens ont souvent l’impression que tout va de mal en pis alors que l’histoire, le plus souvent, bégaye.
Le ‘C’était mieux avant!” est le credo commun à toutes les générations vieillissantes, quelles que soient les époques.
Pour notre numéro consacré à la violence des jeunes, on a retrouvé des reportages sur les blousons noirs, aussi alarmistes que ceux d’aujourd’hui.Un intervenant préconisait déjà l’enfermement des mineurs.»
Pour le journaliste, ce coup d’oeil en arrière permet aussi de relativiser les critiques essuyées régulièrement par l’information télévisée.
«À écouter certains, on imagine qu’il y a eu un âge d’or de l’info mais, à y regarder de plus près, on s’aperçoit que les anciens JT jouaient beaucoup sur le sensationnalisme, entretenant parfois des mises en scène, des arrangements avec la réalité. Aujourd’hui, le public a un oeil critique, plus averti. Il n’est pas dupe. »
Cet article a été référencé sur LePolitoscope.net
Rédigé par : Le Politoscope | mardi 17 oct 2006 à 21h39
je ne suis pas d'accord, la violence est de plus en plus importante il faut pas se leurrer la dessus on ne peu meme plus laisser les portes des voitures ouvertes dans les campagnes ... et les portes des maisons la même chose non la violence à changée en plus elle concerne maintenant des plus en plus jeunes se faire tabasser dans une maternelle c'est nouveau c'est pas d'hier suis désolée faut arrêter de dire que c'est l'informatique qui fait que non c'est les faits qui font que ... je suis née en 1964 et les blousons noir ne m'ont jamais fait bien peur les punck non plus mais aujourd'hui avoir peur d'un gosse de 12/15 ans oui alors la j'ai peur.
ma petite voisine de 15 ans c'est fait tabassée par 6 filles devant son collège si un pere n'était pas intervenu comment cela se serait terminé .... aujourd'hui elle se fait braquée son tel portable par une multi recidivice dfe 19 ans qui a commis des agressions sur des personnes agées avec violence. la violence d'avant etait concentrée aujourd'hui elle est partout ce qui veut dire que cela peut être la violence au volant comme ces personnes à metz qui se sont fait renverser... nous vivons dans un monde ou les respects des autres n'existe plus d'ou la dérive à la violence
Grenouille
Rédigé par : grenouille 13 | jeudi 19 oct 2006 à 01h50
je ne suis pas d'accord mais cela est cohérent avec mon article.
Va faire un tour aux archives départementales et lis les journaux de 1900, tu verras que la vie était aussi très violente. Certes on ne volait pas les portables mais dire qu'à l'époque il n'y avait pas de racket ou de bandes de gosses plus violents que d'autres n'est ni juste ni sérieux...
Le fond humain ne change pas en fonction des sociétés même si on peut être aujourd'hui guidé par plus d'égoïsme et d'individualisme.
Toute époque a sa délinquance, ses malfaisants, ses violences mais faire des comparaisons d'époques sans faire un minimum d'études sur celles-ci n'a rien de scientifiques.
Dans un autre thème, cela s'approche du "il n'y a pas de saisons"...alors qu'en analysant on s'aperçoit déjà de phénomènes climatiques hors notre logique (j'ai un super 8 filmé par mon père en 74 ou 76 qui montre les fleurs qui fleurissent en février et la neige en avril...)
Rédigé par : jmag | jeudi 19 oct 2006 à 02h15
On ne devait pas vivre sur la même planete alors ... la violence a évoluée car notre société aussi ce qui me fait dire que la violence a elle aussi beaucoup évoluée se faire braquer sa voiture a un feu rouge c'est pas en 1900 que que l'on voyait cela je ne dis pas qu'il n'y avait pas de violence je dis simplement que le degrès de violence est plus important maintenant il n'y a plus de limite...
Rédigé par : grenouille 13 | jeudi 19 oct 2006 à 12h18
il faut comparer ce qui est comparable, les vols de voiture n'existaient pas en 1900 et pour cause mais on parlait déjà de "vols à la roulotte"...
Il n'y avait pas non plus de mort sur les routes en 1850 mais de bons bandits de grands chemins, la bourse ou la vie...
Rédigé par : sebastien | jeudi 19 oct 2006 à 16h21
Les blousons noirs
Trois représentations exceptionnelles
Le mercredi 15 novembre 2006 à 15h
Le jeudi 16 novembre 2006 à 15h et à 20h
Au Théâtre du fil – Ferme de Champagne à Savigny sur Orge (91)
Dans la lignée de « FEMMES FLEURY », « ALBERTINE SARAZIN », « LA SEMAINE DE LA COMETE », « PALAIS DE GLACE, J'AI FROID », « ECOL », « L'ECHAPPEE BELLE », le Théâtre du fil continue son combat artistique et prend de nouveaux risques en portant un regard poétique mais sans concession, sur un fait de société d’actualité — la jeunesse qui fait peur, le rôle des médias dans la montée de la violence — avec sa dernière création « les blousons noirs ». Nous sommes dans les années soixante, les parents ont survécu ou non, ou à quel prix, à la Seconde Guerre mondiale, qu’advient-il de leurs enfants ? Comment les mots et les images de journaux, de la radio, de la toute nouvelle télévision ont une influence sur le comportement des bandes qui, comme les stars, font la UNE ? Quel adulte peut approcher un jeune à l’abandon ? Comment ? Pour quelle nécessité personnelle ? Comment un jeune qui EST AGI par la pression de la bande, la bagarre, la danse, la sexualité, le vol et qui vit furieusement hors la loi peut BOUGER et échapper au tragique ?
Cette jeunesse des années 60 est-elle si différente de celle d’aujourd’hui, celle de nos banlieues, de nos quartiers ?
Au cœur des urgences actuelles, notre envie est forte de mettre ce spectacle en confrontation avec tous publics : jeunesse, medias, professionnels de la culture et de l’éducation, etc.
N’hésitez pas à solliciter le Théâtre du fil pour bâtir ensemble des projets personnalisés en regard des priorités de votre structure ou des publics concernés.
Ces trois représentations exceptionnelles pourraient permettre la mise en perspective de partenariats actifs, d’échanges vifs autour de thèmes essentiels comme « la jeunesse en révolte », « jeunesse et citoyenneté » ainsi que d’actions artistiques engagées.
Le spectacle pourra être accompagné de l’exposition « les blousons noirs, mythes et réalités », initiée par le Musée de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Enfants en Justice à Savigny sur Orge en Juin 2006.
Pour plus d’information sur le Théâtre du fil et sur le spectacle « les blousons noirs » rendez-vous sur le site http://www.theatre-du-fil.com - rubrique « créations ». Le dossier complet du spectacle peut vous être adressé sur demande.
Enfin, si vous ne pouvez assister à l’une des trois prochaines représentations, sachez d’ores et déjà que d’autres sont prévues en janvier 2007. Des représentations au Théâtre du fil peuvent être envisagées pour des groupes constitués. N’hésitez pas à nous faire part de vos envies, de vos projets. Notre troupe itinérante est toujours prête à se rendre dans les lieux les plus reculés, les plus improbables hors des sentiers battus.
Contact Théâtre du Fil : tél. : 01 69 54 24 64 – fax : 01 69 54 24 65 — email : [email protected] - Contact diffusion : 06 87 77 11 22
Rédigé par : Josette Kalifa | dimanche 29 oct 2006 à 15h21