Dans le Parisien, Fadela AMARA, présidente de "ni putes, ni soumises" s'est opposée à la discrimination positive comme l'ont déjà fait Jacques Chirac et Dominique de Villepin.
"Parce que dans les cités, explique -t-elle, il y a Mohammed, Mamadou et le petit Benoît. Or Benoît vit les mêmes souffrances sociales que Mohammed et Mamadou.
Comment lui expliquer que Mohammed et Mamadou vont être favorisés et pas lui ? (...)
Dans les quartiers, il n'y a pas que les Arabes et les Blacks, il y a les Blancs..."
La discrimination positive reste de la discrimination...
L'Etat républicain doit donner les mêmes chances à chacun de réussir et ne pas crééer artificiellement des conditions de réussites réservées à quelques uns ce qui reviendrait à exclure tous les autres sur des critères spécieux.
Quelle conséquence peut avoir la discrimination positive ?
Très rapidement, ce serait alors l'Etat qui officilaiserait une discrimination publique (alors que sa mission est justement de la gommer, un comble !) et il ne faudra pas attendre très longtemps pour que les victimes de celle-ci s'interrogent sur leur appartenance nationale et ne soient guidées par des incompréhensions, frustrations et ... haines.
Les actions éducatives menées à Montereau grâce aux initiatives d' Yves Jégo notamment le soutien scolaire aux enfants scolarisés en primaire et bientôt au collège, l'action gouvernementale notamment la possibilité à tous d'accéder à Internet sont autant de mesures concrètes, humaines et matérielles qui donnent les moyens à ceux qui en sont faiblement munis de réussir.
Parfaitement d'accord.
Ce thème de la discrimination positive est un thème fort de fracture entre Nicolas Sarkozy et une grande partie des militants UMP et, au-delà, des Français.
A la discrimination positive de Nicolas Sarkozy, je préfère nettement l'égalité des chances de Dominique de Villepin.
Rédigé par : Fred | mardi 12 déc 2006 à 23h19
Moi aussi, j'approuve Fadela Amara. Donc si Sarkozy était élu, nous aurions la discrimination positive .... moi, pas d'accord.
Rédigé par : Diana | lundi 18 déc 2006 à 08h25
Entièrement d\'accord avec vous. La discrimination dite positive n\'est en fait d\'une façon ou d\'une autre qu\'une discrimination ordinaire version édulcorée pour paraitre politiquement correcte. C\'est anti-républicain dans la mesure où cela favorise une personne au préjudice d\'une autre en allant à l\'encontre du mérite. Et puis c\'est une solution de facilité et démago qui masque les problèmes de fond sans essayer de les solutionner.
Rédigé par : Alain | lundi 18 déc 2006 à 18h14
Sur ce point, moi non plus je ne partage pas du tout l'opinion de M. SARKOZY. La discrimination positive ne peut que faire des ravages à plus ou moins long terme comme cela s'est produit aux USA où elle avait dans certain états été appliquée... Il en sont revenus.
D'autre part, j'ai le sentiment que d'une certaine manière elle est involontairement appliquée depuis longue date pour certains examens nationaux comme le BAC dans la mesure où les corrections se font au niveau départemental alors qu'elle devrait se faire sous
total anonymat au niveau régional pour que ce diplome garde toute sa valeur de référence. Le Résultat actuel est que ce diplome n'a pas du tout le même niveau s'il est passé dans certains départements et en définitif les élèves véritablement méritants en fond les frais lorsqu'ils veulent poursuivre leurs et lors du recrutement auprès des employeurs... Il serait plus intéressant de régler les problèmes en déterminant les causes des niveaux scolaires inférieurs.(violences, indiscipline, chahut, absentéïsme de certains professeurs etc...)
Rédigé par : Julien | lundi 18 déc 2006 à 18h32
Monsieur Sarkozy la discrimination positive que vous défendez est un facteur de désintégration nationale.
La discrimination positive est une notion importée des Etats-Unis qui s’appelle la bas l’affirmation action. L’affirmative action et le politiquement correct, politically correct en américain, sont les deux colonnes portantes du multiculturalisme américain. Initialement, l’affirmative action ou discrimination positive vise à faciliter l’accès des minorités à l’enseignement supérieur.
Les inspirateurs de la discrimination positive ont pensé que les minorités qui aux Etats-Unis ont été tenues à l’écart de l’université ont le droit à une compensation à cette injuste discrimination.
Par une politique des quotas, il s’est agi d’ouvrir les universités aux minorités en proportion de leur nombre par rapport à l’ensemble de la population. La finalité étant, grâce à la mobilité sociale, d’accélérer l’intégration des groupes marginalisés.
L’enfer étant pavé de bonne intention même chez « l’empire du bien » le nombre d’étudiants issu des minorités réussissant les concours d’admission n’étant pas suffisant pour remplir les quotas prévus, on décida d’assouplir les critères d’admission et d’admettre les étudiants qui dans des conditions normales auraient étés recalés.Les effets pervers de la discrimination positive sont aujourd’hui évidents
- Introduction d’un critère d’inégalité qui discrimine d'autres étudiants recalés bien qu’ayant réussi les concours d’admission.
- Les étudiants recalés et leur entourage supportent mal les conséquences d’une politique qui vise la réparation d’une injustice dont ils ne sont pas personnellement responsables.
- Une partie des étudiants ne s’adaptant pas à la vie universitaire, quitte le campus
- La discrimination positive engendre chez leur bénéficiaire une perte de l’estime de soi.
- En outre, ils sont vu plus pour des assistés que comme des égaux.
Comme le dit le maître de conférence, Andréa Semprini l’image d’étudiants « de série B » se diffuse dans le marché du travail et dévalorise les diplômes et l’ensemble des diplômés. Pratiquement la discrimination positive s’est révélée un échec dans la patrie du multiculturalisme. Car aucune procédure administrative dans une société multiculturelle ne saurait régler le problème de la confiance en soi ni remplacer l’incitation des parents, le soutien du groupe d’appartenance et l’encouragement des autres groupes.
C’est pourtant ce modèle que Nicolas Sarkozy veut transposer en France en l’étendant à d’autres secteurs: administration, médias, représentation politique…
Incidemment notons que Nicolas Sarkozy copie les Américains. C’est son choix politique mais le problème c’est qu’il choisit toujours ce qui est le plus contestable outre atlantique.
Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes, pas plus le candidat Sarkozy qu’un autre. Après avoir comme membre majeur de la classe politique et comme membre éminent du gouvernement encouragé l’immigration de peuplement, encouragé les communautarismes, le candidat Sarkozy s’apprête à inoculer à la France un poison aussi grand. Le peuple français ne tolère pas une pareille injustice. Il le fera savoir le 22 avril; En votant Philippe De Villiers
Rédigé par : soutien | lundi 15 jan 2007 à 18h25