Hier après-midi j'attendais l'emplet'express à l'arrêt de bus "marais de saule". Assis sur le banc, je lisais un document quand un passager d'une voiture m'a insulté d'un "albouy, fils de p...".
Concentré sur un tableau les deux secondes nécessaires à lever la tête étaient trop justes pour identifier avec précision aussi bien le passager (j'ai reconnu cependant ce typique accent de banlieue) que la voiture (qui devait être une 306) d'autant que l'emplacement de la publicité de l'abri-voyageur était sur ma droite et que je n'allais pas me lever pour poursuivre cette voiture qui circulait à vive allure.
Probablement trop content de sa médiocre prestation, je ne voulais pas que celui qui venait de m'insulter puisse un instant penser en regardant dans son rétrovisuer qu'il ait suscité mon intérêt.
Je trouve toujours remarquable ce courage qui consiste à insulter quelqu'un, qui plus est lorsqu'on fuit pour éviter toute riposte.
J'espère au moins que son acte lâche lui a apporté satisfaction, ce genre de pleutres ne s'épanouissant que dans leur médiocrité...
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