Une fois de plus, Montereau innove dans ses écoles.

Ce lundi 8 janvier, premier jour de classe de l’année 2007, a été vécu avec excitation par ces élèves de CM2 de l'école de la Poterie. Dans leur classe trône en effet un TBI, terme déjà entré dans le vocabulaire des enfants, pour désigner la dernière innovation technologique que la Ville a souhaité installer dans cinq de ses écoles primaires : le "tableau blanc interactif". Loin d’être un gadget, le TBI donne l’avantage d’utiliser les moyens offerts par les nouvelles technologies de l’information à des fins pédagogiques.

Si le tableau blanc n'a pas encore poussé au placard le bon vieux tableau noir, cet écran tactile, relié à un PC - lui-même connecté à la Toile - et à un vidéoprojecteur, est considéré comme un outil pédagogique à part entière. Un complément de son historique cousin à craies.

Le TBI sert de support à des cours et mieux, sait piquer au vif l’intérêt des élèves. Exemple dans cette classe en pleine leçon de géographie. Au tableau, Sylvain doit montrer à ses camarades où se trouve la Russie. Connecté à Google Earth, celui-ci fait tourner une mappemonde virtuelle à l’aide d’un crayon optique, jusqu’à sélectionner le pays en question. D’un simple clic, Sylvain survole ensuite la Sibérie, et finit par visualiser Moscou en trois dimensions. Autre cours, autre application. Cette fois-ci on fait du français. Isabelle construit une phrase en déplaçant les mots directement à l'écran. Ce n’est pas tout à fait juste. Sa voisine de table, Gaëlle, le sait bien, et lève le doigt pour demander à corriger l’erreur. Elle le fera directement de sa place grâce à une ardoise interactive sans fil qui contrôle directement le TBI.

On le voit, ce tableau est une manière originale d’aborder un grand nombre de matières  depuis les langues étrangères à l’histoire, en passant par la géométrie ou encore les arts plastiques. Pour l'enseignant, l'intérêt est de pouvoir préparer aisément des "tableaux" à l'avance, de les sauvegarder pour reprendre une session plus tard, ou encore de se constituer une banque d'outils, d'images, de sons, réutilisables instantanément.

Pas un jeu
" Les enfants s'approprient très vite l'outil, voire parfois trop vite " témoigne Lionel Vallée, Directeur de l’école de la Poterie et adjoint au Maire chargé de l’éducation. " Il faudra veiller à ce que cela ne soit pas considéré comme  un jeu, mais comme un outil de travail à part entière" prévient-il. Dans tous les cas "le potentiel pédagogique du TBI est indéniable, et j’espère que les parents d’élèves y adhèreront"a-t-il précisé. Deux réunions d’information ont été d’ailleurs programmées les 23 et 30 janvier prochains à l’attention des parents d’élèves des cinq écoles concernées par ce tableau peu commun : Poterie, Petit-Vaugirard, Villa-Marie-Louise, Les Ormeaux, Pierre et Marie Curie.

Une première 
La Mairie a entièrement financé cet équipement via la Caisse des Ecole. Elle a consenti en effet 25 000 euros qui incluent à la fois l’achat de matériel, et la formation des enseignants. " En matière d’éducation, on se doit de faire toujours plus, surtout dans une ville qui fait de la réussite scolaire une priorité. Le TBI est promis à y participer, dans la mesure bien entendu où les instituteurs maîtrisent cette nouvelle technologie " a souligné Jean-Marie Albouy, 1^er adjoint au Maire. L’objectif est clair. En devenant une des premières villes de Seine-et-Marne à être à la mode du TBI, Montereau entend bien montrer la pertinence du système. Il s’agit moins de céder à la frénésie pour les nouvelles technologies, que d’affirmer une croyance dans une pédagogie plus vivante, plus attrayante, et partant, plus efficace.

(extrait du blog de montereau - rédaction Renaud Vely)

Ce lundi 8 janvier, premier jour de classe de l’année 2007, a été vécu avec excitation par ces élèves de CM2 de l'école de la Poterie. Dans leur classe trône en effet un TBI, terme déjà entré dans le vocabulaire des enfants, pour désigner la dernière innovation technologique que la Ville a souhaité installer dans cinq de ses écoles primaires : le "tableau blanc interactif". Loin d’être un gadget, le TBI donne l’avantage d’utiliser les moyens offerts par les nouvelles technologies de l’information à des fins pédagogiques.

Si le tableau blanc n'a pas encore poussé au placard le bon vieux tableau noir, cet écran tactile, relié à un PC - lui-même connecté à la Toile - et à un vidéoprojecteur, est considéré comme un outil pédagogique à part entière. Un complément de son historique cousin à craies.

Le TBI sert de support à des cours et mieux, sait piquer au vif l’intérêt des élèves. Exemple dans cette classe en pleine leçon de géographie. Au tableau, Sylvain doit montrer à ses camarades où se trouve la Russie. Connecté à Google Earth, celui-ci fait tourner une mappemonde virtuelle à l’aide d’un crayon optique, jusqu’à sélectionner le pays en question. D’un simple clic, Sylvain survole ensuite la Sibérie, et finit par visualiser Moscou en trois dimensions. Autre cours, autre application. Cette fois-ci on fait du français. Isabelle construit une phrase en déplaçant les mots directement à l'écran. Ce n’est pas tout à fait juste. Sa voisine de table, Gaëlle, le sait bien, et lève le doigt pour demander à corriger l’erreur. Elle le fera directement de sa place grâce à une ardoise interactive sans fil qui contrôle directement le TBI.

On le voit, ce tableau est une manière originale d’aborder un grand nombre de matières  depuis les langues étrangères à l’histoire, en passant par la géométrie ou encore les arts plastiques. Pour l'enseignant, l'intérêt est de pouvoir préparer aisément des "tableaux" à l'avance, de les sauvegarder pour reprendre une session plus tard, ou encore de se constituer une banque d'outils, d'images, de sons, réutilisables instantanément.

Pas un jeu
" Les enfants s'approprient très vite l'outil, voire parfois trop vite " témoigne Lionel Vallée, Directeur de l’école de la Poterie et adjoint au Maire chargé de l’éducation. " Il faudra veiller à ce que cela ne soit pas considéré comme  un jeu, mais comme un outil de travail à part entière" prévient-il. Dans tous les cas "le potentiel pédagogique du TBI est indéniable, et j’espère que les parents d’élèves y adhèreront"a-t-il précisé. Deux réunions d’information ont été d’ailleurs programmées les 23 et 30 janvier prochains à l’attention des parents d’élèves des cinq écoles concernées par ce tableau peu commun : Poterie, Petit-Vaugirard, Villa-Marie-Louise, Les Ormeaux, Pierre et Marie Curie.

Une première 
La Mairie a entièrement financé cet équipement via la Caisse des Ecole. Elle a consenti en effet 25 000 euros qui incluent à la fois l’achat de matériel, et la formation des enseignants. " En matière d’éducation, on se doit de faire toujours plus, surtout dans une ville qui fait de la réussite scolaire une priorité. Le TBI est promis à y participer, dans la mesure bien entendu où les instituteurs maîtrisent cette nouvelle technologie " a souligné Jean-Marie Albouy, 1^er adjoint au Maire. L’objectif est clair. En devenant une des premières villes de Seine-et-Marne à être à la mode du TBI, Montereau entend bien montrer la pertinence du système. Il s’agit moins de céder à la frénésie pour les nouvelles technologies, que d’affirmer une croyance dans une pédagogie plus vivante, plus attrayante, et partant, plus efficace.

(extrait du blog de montereau - rédaction Renaud Vely)

Comments

[Rédigé par : Charles Sitzenstuhl]

Mon professeur de physique en terminale en utilisait déjà un. C'est un outil vraiment pratique et tout à fait génial.

Ravi de voir que les écoles de ta municipalité sont à la pointe de la modernité, cher Jean-Marie.

[Rédigé par : Jean marie Albouy]

En espérant Charles que tous élèves de Montereau puissent réussir les études comme toi ...