La demaine dernière, Jonathan Denis écrivait dans son blog une note sur le souhait du Conseil Représentatif des Associations Noires de compter le nombre de noirs de France.
Si j'étais d'accord avec lui sur le fond de sa note et sa conclusion, deux de ses phrases m'ont fait réagir : "Nul besoin de sondage, de questions et de réponses préconçues pour se rendre compte de la situation dramatique dans laquelle vive ces Français qui pour certains mal-pensants ont "le tort" d'avoir une couleur de peau différente de la leur. Chaque jour, nous pouvons voir ces discriminations, ces brimades, ces insultes innaceptables qui jalonnent la vie de ces hommes et de ces femmes qui doivent vivre sous le poids de l'inadmissible infériorité."
Je n'en veux pas à Jonathan qu'on sent bien, à la lecture de son blog, entier dans ses engagements et ses propos.
Ce que je me demande, c'est bien ce que cache ce CRAN et ses actions? Pourquoi donc vouloir compter les noirs habitant en France ? Pourquoi véhiculer des affirmations qui laisseraient croire que les français blancs seraient d'odieux racistes ! Pourquoi donner l'impression que les noirs en France seraient persécutés ? Pourquoi vouloir se rassembler dans des associations dont la seule particularité pour y adhérer est la couleur de la peau alors que justement on reproche à ceux qui n'ont pas la même couleur de peau de faire preuve d'ostracisme !
43 %, c’est le pourcentage des Noirs de France qui disent n’avoir jamais été victimes de discrimination, selon un sondage TNS Sofres pour le Conseil représentatif des associations noires (Cran). 25 % affirment en avoir souffert “rarement’, 19 % “de temps en temps” et 12 % “souvent’. « Au pays de l’égalité des droits, sans distinction de race ou de religion, il n’y a donc pas motif à dramatiser à l’excès », écrit le Parisien, qui a publié cette enquête mercredi dernier.
Ces chiffres contredisent les propos (insultes, brimades, discrimination) de Jonathan et montrent surtout la pernicieuse manipulation d'associations qui veulent transformer notre nation en territoire peuplé de communautés qui agiront pour défendre leur intérêts propres et revendiquer des droits qui ne pourront être que dérogatoires des droits communs.
Pour mobiliser et susciter des adhésions, ces associations ne peuvent pas faire autrement qu'utiliser les bonnes vieilles ficelles de la caricature, du développement de la paranoïa ou des ressentiments. Rien d'objectif dans la démarche puisque les sondés doivent répondre à des questions subjectives...
Si demain un fonctionnaire me parle mal, dois-je considérer qu'il n'aime pas les blancs ? les porteurs de lunettes ? les porteurs de cravate ?
En 35 ans, je n'ai jamais assisté à une seule insulte raciale envers une personne noire de peau. En 15 ans d'administration, je n'ai jamais vu un seul agent mal se conduire ou tenir des propos méprisants en raison de l'origine sociale ou ethnique ou de l'appartenance religieuse du demandeur d'emploi.
De telles associations nous conduiront-elles vers une république des quotas et des privilèges issus de de la discrimination positive ? Le danger nous guette...
Je vous invite à lire ma note précédente reprenant une des chroniques de Denis TILLINAC.
je suis d'accord avec vous, tout le monde veut tirer la couverture sur soi mais la vie est dure pour tous quand on cherche un taf sans permis, sans qualification, sans piston...
Ce n'est pas parce qu'il y a quelques imbéciles racistes qu'il faut critiquer la France.
Je suis né à Montereau comme vous et je sais que si on veut réussir et s'en sortir il faut d'abord travailler et faire des efforts. il faut arrêter de pleurnicher et se trouver des prétextes pour justifier de ses propres manquements. La France ne me doit rien mais je lui dois beaucoup... Vive sarko !
Rédigé par : mous | lundi 05 fév 2007 à 14h30