
Selon lui, la campagne doit partir de "la réalité, qui est que les choses vont mieux" en France, et que 2006 aura été pour l'emploi "la meilleure année depuis 2000".
Dès "les mois à venir", a-t-il annoncé, le taux de chômage sera ramené "autour de 8%" de la population active, ce qui "veut dire que pour la première fois depuis un quart de siècle nous aurons comblé une partie de notre retard par rapport à nos voisins les plus performants".
Le taux de chômage atteignait 8,7% en novembre 2006 et, au sens du Bureau international du travail (BIT), s'est établi à 8,6% de la population active en décembre, contre 9,6% un an plus tôt.
En proclamant sa volonté de diriger "jusqu'au dernier jour un gouvernement d'actions et de résultats", M. de Villepin a dessiné ce que pourrait être son apport personnel à la campagne électorale de la droite, à moins de trois mois de la présidentielle.
A Rambouillet, le Premier ministre a insisté sur la dette publique qu'il convient de réduire ce qui fera retrouver à la France sa "crédibilité" et dégagera des marges de manoeuvre pour l'action politique.
Il a souligné le retour du déficit public à 2,7% du produit intérieur brut en 2006, un chiffre montrant "qu'avec de la volonté et de la constance, nous pouvons rétablir les comptes publics rapidement".
Sur la croissance, l'orientation scolaire, ou la santé publique avec l'interdiction du tabac, Dominique de Villepin a encore indiqué "un chemin" de "pragmatisme" qui serait celui de "l'énergie", des "idées" et des "solutions".
Quant à son "objectif", c'est que la campagne "puisse le plus possible être ancrée dans la réalité des choses et des choix, et dégager de véritables perspectives d'action pour notre pays".
Dominique de Villepin veut aussi "contribuer à faire en sorte que la bulle de frustration, de haine, de colère soit crevée avant même l'échéance électorale", estimant que sur tous ces points, sa "responsabilité est centrale".
"Plus une campagne est aboutie, plus elle est mûrie sur le plan démocratique, plus elle permet rapidement à un nouveau gouvernement et à un président de passer à l'action", a-t-il assuré.
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