Après une campagne où Nicolas Sarkozy n'a été épargné par aucune attaque ad hominen y compris les plus glauques et nauséabondes, le voici choisi par plus de 53 % des électeurs pour succéder à Jacques Chirac.
Cette victoire suscite bien entendu une attente forte de ceux qui, dès le premier tour, ont manifesté un très net soutien au programme de Nicolas.
Cette victoire sans appel se caractérise :
- d'abord par un taux de participation très élevé puisque plus de 85 % de nos concitoyens se sont exprimés, ce qui assure une légitimité et une crédibilité sans égal;
- ensuite par le résultat de Nicolas sarkozy qui distance nettement la candidate socialiste de 6 points;
- enfin par le socle électoral du premier tour qui avait porté Nicolas Sarkozy à plus de 30 % alors que Jacques Chirac a toujours obtenu à peu près 20 %, par le refus de toute petite cuisine électorale entre les deux tours et par un programme clair, explicite et sans surprise.
Il est à noter aussi que nous venons de remporter pour la 3ème fois de suite l'élection présidentielle.
Je suis fier d'avoir mené campagne pour Nicolas Sarkozy qui, j'en suis sur, va libérer les énergies étouffées et écrasées par les deux chapes de plomb socialiste de 1968 et 1981, tendre notre pays vers le plein emploi sans pour autant négliger les plus faibles d'entre nous en leur permettant de retrouver une activité, la voie du travail et de la prospérité.
Si j'ai été fier d'avoir mené campagne et de voter Nicolas sarkozy, j'ai été hier soir fort satisfait de ce score important qui n'aurait pas été possible sans l'action gouvernementale menée par Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin et l'action présidentielle de Jacques Chirac.
Comme l'avait rappelé Jacques Chirac, il avait fait le maximum pour que notre pays prenne une nouvelle direction, même si celle-ci a été confirmée en 2002 mais étrangement arrangé et hypothéqué par une gauche laminée qui n'a pas supporté le choix des électeurs.
Hier, avec ce taux de participation historique qui démontre non seulement l'attachement des Français à leur 5ème république mais aussi l'attachement de donner clairement les moyens d'action au nouveau Président, la direction a été amplement confirmée.
Nicolas Sarkozy qui est le contraire de la caricature que la gauche a fait de lui depuis des mois (il conviendrait peut-être qu'elle fasse une auto-critique sur ses méthodes totalitaires), fera l'ouverture sur toutes les énergies et toutes les compétences d'où qu'elles viennent, sans ostracisme ni calcul politique. Espérons qu'au delà des législatives qui se préparent et des moyens financiers que celles-ci procurent aux partis politiques qui incitent certains à présenter des candidats partout, l'intérêt général et l'intérêt de la France et des Français soient le liant de la nouvelle majorité présidentielle
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