La semaine dernière, se réunissait pour la première fois le comité exécutif du syndicat Sage 77 que j'ai crée l'an dernier avec ma collègue Martine Thomas rejoints rapidement par Sandrine Ducout.
Lassés par certaines attitudes qui nous semblent aller à l'inverse de l'intérêt de l'anpe, du service public et de nos nobles missions, et compte tenu que dans le paysage syndical actuel nous ne nous sentons pas représentés avec justesse, nous avons décidé récemment de passer concrètement à l'action.
En ont profité pour nous rejoindre nos collègue Sylviane Houdre et Robert Hurteaux.
Une première publication sera diffusée prochainement dans les agences du 77 sud et disponible sur internet dans un blog que nous allons créer.
Dès maintenant, je peux vous livrer la philosophie de notre syndicat à travers un "questions/réponses".
Je souhaite adhérer à SAGE, combien coûte l’adhésion ?
Martine Thomas-Andrau : Le syndicat SAGE 77 attend avant tout de ses adhérents leur engagement bénévole. Nous ne souhaitons pas grever un peu plus nos salaires et avons décider de ne pas soulever de cotisation pour que l’argent ne soit pas un frein à l’engagement.
Je souhaite adhérer à SAGE mais refuse l’embrigadement et les dérives politiciennes de certains mouvements...
Sandrine Ducout : Nous souhaitons nous occuper des sujets internes à notre établissement. Nous refuserons de nous associer à des mouvements syndicaux de circonstance dont l’objectif est de dénigrer la majorité parlementaire, qu’elle que soit sa couleur politique. Notre but n’est pas d’organiser “le 3 ème tour” mais de défendre les intérêts et conditions de travail des agents. Chacun est libre de son opinion et de ses choix politiques. Notre syndicat défendra sans être obtus l’établissement lorsqu’il est attaqué car attaquer l’anpe c’est attaquer le travail et le dévouement des agents. Jamais nous ne dénigrerons l’agence ni en interne, ni à l’extérieur de l’agence.
Quid de l’avenir et de la fusion ?
Robert Hurteaux : Pour nous, l’ASSEDIC n’est pas un ennemi et les agents qui y travaillent des concurrents. Nos portes leur sont ouvertes et notre syndicat ne refuse pas la fusion qui a été largement évoqué ces derniers mois et dont une majorité de français ont admis par leurs votes.
Pourquoi un syndicat départemental ?
Sylviane Houdre : Nous avons choisi de créer un syndicat départemental pour que tous ses adhérents puissent facilement se rencontrer. Chez SAGE 77, pas de permanents syndicaux déconnectés du terrain, pas de mots d’ordre décidés à Paris qu’il faut absolument suivre pour ne pas être mal vu...
SAGE préfère-t-il la contestation systématique ou le dialogue ?
Jean-Marie Albouy : Le SAGE 77 considère que la grève est un échec et doit être “l’arme ultime”. Nous privilégierions le dialogue, la négociation. En cas d’échec, la médiation avec un tiers impartial doit être l’étape suivante. Pour nous la grève n’est pas un préalable à la discussion mais le constat d’un échec au dialogue. Il va de soi que dans une discussion, chacune des parties doit être ouverte aux propositions de l’autres dès lors qu’elles sont crédibles et réalisables.
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