Jean Sarkozy a été élu la semaine dernière président du groupe UMP du conseil général.
A 21 ans, c'est une responsabilité des plus formatrices pour un jeune élu qui ne donne pas l'impression de vouloir s'arrêter en si bon chemin.
Aurait-il le même parcours s'il n'était pas le fils du Président de la République ? Mystère...
Cependant je suis de ceux qui trouvent curieux et injustes les attaques sur son affiliation et son jeune âge.
Je suis persuadé que Jean Sarkozy réussit d'abord grâce à ses propres qualités et à sa réelle implication.
En politique, il n'y a pas d'héritage familial sinon la passion du service public et de l'action politique qui peut se transmettre à ses enfants si toute fois ils ne sont pas dégoûté d'avoir vu trop peu leurs parents pris par les obligations de la fonction élective.
La politique, ce n'est ni le monde de l'entreprise où sont transmis aux enfants actions, capitaux et pouvoirs, ni la royauté où seul le sang compte.
Jean Sarkozy s'est présenté devant les électeurs, seul, et à fait face à plusieurs adversaires notamment de sa famille politique. Il a passé le cap. Il ne le doit qu'à lui, à sa capacité de convaincre les électeurs et de mobiliser autour de lui des militants.
L'âge n'est pour moi ni un défaut ni une qualité même si, compte tenu des forces d'inertie rencontrées en politique et dans l'administration, il vaut mieux être jeune, courageux, motivé et ambitieux pour réussir à atteindre l'objectif qui vous a permis de suciter sur votre nom votre élection.
Jean Sarkozy s'est intéressé très jeune aux activités politiques de son père.
Délégué cantonal du RPR et adjoint au Maire, je me souviens l'avoir rencontré lorsqu'il accompagnait son papa à Montereau en 2000 qui était venu s'intéresser du travail réalisé par Yves Jégo dans le quartier de Surville.
Ce tout jeune adolescent aurait pu rester chez lui à jouer aux jeux électroniques ou sortir avec ses copains mais il avait souhaité passer le mercredi avec son papa et se montrait aussi attentif que lui à l'action publique menée.
Cette précocité ne doit pas être oubliée et démontre que même à 21 ans, Jean Sarkozy a déjà une expérience, un intérêt de longue date et une très bonne connaissance des enjeux et des problématiques.
Qu'il mette sa jeunesse et sa fougue à réussir là où d'autres par fatalisme aurait déjà baissé les bras, c'est pour moi à complimenter plutôt qu'à moquer.
C'est faire injure à tous les jeunes de 21 ans de penser qu'il est incapable de réflechir par soi-même, de comprendre les difficultés et les enjeux d'un dossier et d'oeuvrer pour l'intéret général.
Ce qui compte avant tout, ce sera le bilan de son action, et ce sera à ses électeurs de le faire le moment venu et d'agir en conséquence... Dans l'attente, laissons le travailler...
C'est le retour de la loi salique
Rédigé par : maxou | lundi 23 juin 2008 à 08h05
Et Martine Aubry ??? Des enfants qui veulent faire comme leurs parents ce n'est pas nouveau !
Mais je suis d'accord avec JMAG, en politique rien ne se fait sans les électeurs. Il n'y a donc pas de loi salique Maxou.
Rédigé par : paul | lundi 23 juin 2008 à 22h46
on vous sent plus "jeansarkozyste" et "nicolassarkozyste"....
bizarre...
Rédigé par : david | mercredi 25 juin 2008 à 10h07