La desserte du lycée Malraux par SIYONNE peut-être remise en cause par la Région

 Dans quelques semaines, le conseil régional va débuter des travaux au Lycée André Malraux de manière concomitante avec ceux du Conseil Général pour le collège voisin.

 

Ces travaux auront pour conséquence de supprimer l'actuelle avenue du Lycée.

 

Or, depuis plus de vingt ans, le lycée est desservi directement à la dépose par tous les transports scolaires et les lignes régulières du réseau SIYONNE et à la montée par la ligne régulière A.

 

La ligne A a été choisie par le STIF dans le cadre de la politique de la ville pour améliorer son cadencement et pourrait prétendre à devenir une ligne cadencée au quart d'heure d'ici quelques mois.

 

Le lycée est desservi de manière occasionnelle par cette ligne matin et soir dans le cadre d'une sous-ligne et plus de 200 lycéens la fréquentent matin et soir.

 

La suppression de l'Avenue de Surville a pour conséquence de supprimer non seulement la dépose, mais aussi la montée le soir, et va conduire ces très nombreux lycéens à utiliser l'arrêt de bus du Clos Dion situé à plus de 500 mètres et à s'y rendre sur des trottoirs non conçus pour accueillir en totale sécurité autant de flux piétonnier en même temps.

 

Par ailleurs, la seule fois où nous avions décidé de ne plus desservir l'établissement le dimanche soir pour les internes, le proviseur de l'époque m'avait demandé de surseoir à ma décision en raison de quelques lycéens qui avaient été victimes de racket.

 

L'organisation actuelle et future du quartier ne permet pas au bus de la ligne A de reprendre correctement et rapidement son circuit sans s'engager par de nombreux détours, de perdre donc en vitesse commerciale et au bout du compte de ne pouvoir assurer l'inter modalité en gare S.N.C.F.

 

Seule la possibilité d'intégrer dès maintenant dans les travaux une aire de retournement réservée aux bus des lignes régulières pourrait nous permettre de maintenir le service actuel qui rend tant service.

 

Les services techniques de la Communauté de Communes des Deux Fleuves ont vérifié la faisabilité d'un tel projet qui pourrait être réalisé qu'à la condition que vous l'intégriez dans votre projet actuel.

 

Inquiet des conséquences tant pour l'exploitation que pour le service rendu aux usagers, j'ai alerté le Conseil d'Administration du Lycée qui a souhaité, compte tenu de l'enjeu, inscrire ce point à l'ordre du jour du 30 juin et qui a délibéré en faveur de la prise en compte immédiate par les services de la région de cette aire de retournement dans le projet d'aménagement du parvis.

 

Je suis donc intervenu récemment auprès du Président de la Région en espérant de sa part une réponse favorable.