L’Eglise Notre Dame et Saint Loup de Montereau est un des grands édifices religieux du département de Seine et Marne. Principale et aujourd’hui pratiquement seule église de Montereau, elle témoigne de l’ambition des édifices religieux qui furent les symboles d’une ville médiévale, avec notamment un massif occidental à deux tours réservé usuellement aux cathédrales. Elle subit néanmoins une réalisation étalée entre les XIIIe et XIXe siècles, selon les aléas d’une histoire urbaine particulièrement mouvementée.
Depuis son classement parmi les Monuments historiques sur la première liste de 1840, l’église a fait l’objet de plusieurs campagnes de travaux importantes, en particulier après les bombardements qui détruisirent tout le quartier situé entre l’église et le célèbre pont de Montereau, au début de la dernière guerre mondiale.
Après le dégagement du parvis de la Collégiale, en 1985, une étude pour la restauration du massif occidental a été commandée et approuvée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France.
Trois campagnes de travaux ont été réalisées par la suite, permettant la remise en état de la tour Nord ainsi que la restauration du pignon de la nef et de la rose. Parallèlement, la restauration des deux portails Renaissance de la façade a également été examinée, dans son principe avec l’étude de 1985, puis par des sondages, une reconnaissance spécifique et des essais de nettoyage des décors sculptés effectués en 1997.
Après la révision des maçonneries et la réfection de l’étanchéité des grands entablements qui surmontent les portails de la Renaissance, effectuées en 2001, la commune de Montereau souhaite aujourd’hui restaurer ces deux ouvrages.
Les interventions prévues comprendront :
Des travaux de maçonnerie - pierre de taille ;
Des travaux de restauration de pierre - spécialité traitement des décors sculptés ;
Des travaux de restauration - spécialité menuiseries anciennes.
Le montant total des travaux dans le cadre de cette opération se monte à 1 064 277.15 € T.T.C.
Cette opération bénéficie d’un mécénat culturel à hauteur de 230 000 € et d’une subvention exceptionnelle de l’Etat (Réserve Parlementaire) pour 90 000 €.
Les conseils régional et général ne subventionnent pas cette opération.
Les travaux, prévus pour une durée de 18 mois, ont démarré en février 2008