Je viens de mettre en ligne une vidéo du sujet de France 2.
Cela n'avait échappé à personne qu'il est bien rare qu'on n'enregistre pas chaque jour des accidents de la route, même si on peut se réjouir d'une dimunution le mois dernier.
Plus étonnant est l'hypothétique accident de la route qui serait intervenu place de la concorde entre une voiture et un scooter et dont l'importance des réparations suscitées (moins de 260 euros de mémoire) n'a pas empéché la prétendue victime de porter plainte ...
Cette "victime" vient d'être condamné à verser 2000 euros pour "procédure abusive"...
Déjà certains s'en sont émus. La victime aurait relaxé le méchant conducteur de scooter qui aurait pris la fuite parce qu'il s'appelle ...Jean Sarkozy !
Je me souviens d'un autre sujet tv où l'on entendait dire de la "victime" que c'était une affaire de principe, que lui-même habitait Neuilly et avait la carte de l'UMP et qu'il n'y avait pas de raison qu'on puisse abimer sa BMW. Sur ce, je lui donne raison, peu importe ses moyens ni ceux de l'autre, dès lors qu'il y a préjudice il doit avoir réparation.
Cependant, lorsqu'il s'agit d'un Sarkozy l'affaire prend irrémédiablement une autre tournure.
Les Sarkozy que l'on dit parfois "au dessus des lois" doivent-ils pour autant être traités comme des coupables sans même une possibilité de contradiction ou un procès équitable ? Peux -t-on en clair s'appeler Sarkozy en 2008 et ne pas être coupable de quelque chose ?
En effet, le procès déclenché par la "victime" a tout simplement démontré que non seulement Jean Sarkozy n'était pas sur la Place de la Concorde au moment des faits mais que les expertises sur la voiture et le scooter rendaient impossible la thèse de l'accident comme il a été présenté. La seule preuve de la victime étant le relevé de la plaque d'immatriculation sur un téléphone portable ...
Pour avoir été moi-même victime d'un grave accrochage sur une route de montagne en Corse, il me parait déjà assez étonnant qu'on puisse relever avec précision une plaque d'immatriculation au moment du choc... ni après non plus en cas de délit de fuite. A moins que celui-ci soit bénin mais alors comment relever une plaque de scooter qui aurait fui précitamment Place de la Concorde en pleine journée où la circulation est pour le moins chargée ?
C'est à la lumière des faits, des expertises et des plaidoiries que la justice s'est prononcée et a finalement condamné la "victime" qui depuis 3 ans s'acharne à des procédures de justices longues et coûteuses.
Aujourd'hui l'automobiliste a fait appel. Si aucun fait nouveau peut être apporté, on peut se demander s'il est bien utile de remobiliser la justice pour essayer de faire condamner un relaxé... faute de preuves !
On peu aussi s'interroger sur la couverture médiatique d'une telle affaire...
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