L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin se dit «surpris et en colère» de «l'acharnement» dont il s'estime victime, après son renvoi en correctionnelle dans l'affaire Clearstream, dans un entretien au «Parisien/Aujourd'hui en France» paru hier.
«Oui, il y a acharnement (...). Il y aura un procès, et bien soit, je m'y préparerai», déclare-t-il au quotidien. «J'ai toujours dit que compte tenu de l'absence de charges, le non-lieu s'imposait. Vous êtes toujours étonné, quand vous êtes innocent, d'être victime d'un certain acharnement», poursuit-il.
«Moi, on a voulu me salir»
«Moi, on a voulu me salir. J'ai rencontré deux fois Nicolas Sarkozy récemment, mais nous avons parlé de politique internationale et des grands enjeux de la planète. Je ne veux pas faire d'interprétation, je laisse ça aux autres», explique Dominique de Villepin.
«Il y a des incohérences et des insuffisances dans ce qui m'est reproché. Jusqu'à la fin de l'année 2004, personne ne pouvait dire qu'au mois de juillet, on savait avec certitude que ces listings étaient faux», ajoute l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac.
EXtraits d'un article lu dans 20Minutes.fr, éditions du 10/10/2008 - 20h06
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