Jean Sarkozy relaxé Accusé d'avoir percuté un automobiliste, Jean Sarkozy est relaxé Accusé d'avoir percuté un automobiliste alors qu'il roulait à scooter, le conseiller général des Hauts-de-Seine (UMP), Jean Sarkozy, a été relaxé ce lundi par le tribunal correctionnel de Paris. Le plaignant, qul réclamait 260 euros, pour prix de son pare-choc abîmé, et 4.000 euros de dommages et intérêts, a par ailleurs été condamné à verser 2.000 euros au fils cadet du président de la République pour «procédure abusive et téméraire». «Je savais que la justice était inégale, mais de là à me condamner pour procédure abusive alors qu'il y avait des preuves et un témoin, c'est surréaliste dans un pays comme la France», a réagi M'Hamed Bellouti, avouant «rester sans voix». «Le dossier était vide, il n'y avait aucun élément» «La justice a fait ce qu'elle devait faire. Le dossier était vide, il n'y avait aucun élément», s'est félicité l'avocat de Jean Sarkozy, Thierry Herzog. «Je n'ai à aucun moment été impliqué dans un accident de la circulation», avait juré son client lors de l'audience en juin dernier. Jean Sarkozy, qui n'avait pas fait le déplacement, était accusé de délit de fuite après un présumé accrochage en scooter avec une BMW place de la Concorde, le 14 octobre 2005. Impossible selon le jeune homme de 21 ans: «Le jour de l'accident, j'étais au lycée Turgot et à l'heure de l'accident, 16h30, je devais suivre mes cours.» Surtout, «Ce n'est pas dans mon caractère de me dérober. Si ça avait été moi, je me serais arrêté... en plus, mon scooter était assuré.» Deux expertises avaient conclu qu'au vu des dégâts constatés sur les deux véhicules, le choc n'avait pu avoir lieu, du moins tel que décrit par l'automobiliste. Bertrand Guay AFP/Archives ¦ Jean Sarkozy, le 16 juin 2008 à Nanterre
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