Nous savions les socialistes faussement unis pour gagner les batailles électorales, le congrès de Reims vient d'apporter un témoignage supplémentaire de la déconfiture et du chaos qui caractérisent le parti socialiste français depuis le départ de Mitterrand qui avait réussi tant bien que mal à rassembler autour de lui les différents courants de pensée socialistes que parfois tout oppose.
Au moment où toutes les bonnes volontés sont nécessaires pour relever nos économies et construire une société plus fraternelle, où les richesses produites par l'homme doivent être mieux réparties, où de grands défis vont devenir vitaux dans un monde toujours confronté aux aléas que sont le terrorisme, les difficultés d'alimentation et de production énergétique ou les changements climatiques qui vont pousser des millions de femmes, d'hommes et d'enfants à émigrer de leur territoire devenus hostiles, il est désolant de voir les caciques socialistes s'entre déchirer dans un débats où personne, même le militant socialiste, n'y comprend rien, où les idées ont depuis longtemps été effacées par les ego.
Certes, certains ne manqueront pas de nous expliquer que le débat au sein d'un parti politique est sain, et nous-mêmes à l'UMP ne manquons pas non seulement de débattre mais de faire remonter à nos élus des idées, des suggestions et des remontrances qui permettent ainsi d'orienter la politique gouvernementale.
Mais jamais au sein de l'UMP je n'ai vu des militants en siffler d'autres, mener des batailles de terre brûlée comme dans le sud où le délégué départemental du PS a lourdement sanctionné les sections n'ayant pas voté "comme il fallait" en les supprimant !
Quel sectarisme ! Et quelle pantalonnade !!
Quelle crédibilité aura le nouveau secrétaire général d'un PS où la haine a remplacé depuis longtemps le débat d'idées ?
Moi j'aurais aussi emplyé le mot honteux !
Les gens ne sont ni contre la politique, ni contre les politiciens mais ne supportent pas tout ce temps perdu pour rien, cet argent aussi !!
Car même si le PS fait ce qu'il veut de sa dotation de l'état, c'est nous qui payons leur congrès ...
Je suis bien content de ne pas m'être fait enrôlé quand j'étais ado...
C'était en 1990, un autre congrès de haine.
Rédigé par : Nicolas | lundi 17 nov 2008 à 11h31