L'obstruction socialiste à l'Assemblée nationale était pour le moins irréaliste.
Décidemment j'aurais toujours du mal à comprendre les motivations socialistes et leur position à géométrie variable.
Je pensais naïvement qu'ils allaient être heureux : enfin allait être supprimée l'affreuse publicité qui rend dépendant les téléspectateurs à la société de consommation capitaliste ! enfin des émissions culturelles de bonne heure pour les téléspectateurs, travailleurs ou étudiants, puissent les voir sans se coucher à pas d'heure ! enfin ces tunnels de publicité insupportable qu'eux même dénonçaient étaient abolis !
Eh ben non ! Dès lors que cette réforme fut proposée par Nicolas Sarkozy, il fallait être contre, jusqu'au ridicule. Pensez vous donc, cette réforme comprenait aussi la nomination par le Président de la république du Président de france Télévisions !! La belle affaire...
Qui peut croire que la télévision publique va s'auto-censurer ? N'y-a-t-il pas eu de chasse aux sorcières en 1981 ? Qui peut faire croire que François Mitterand ne disait mot sur les nominations du CSA ?
Je ne doute pas que les socialistes au retour au pouvoir nous infilgent de nouveau 20 minutes d'écrans publicitaires, ni que de nouveau ils mettront en oeuvre une formule opaque et hypocrite de nomination du PDG de France télévisions...
En attendant ce moment, je vais savourer les nouveaux horaires et l'absence de pub (le soir uniquement) du service public...
Pour commencer bonne et heureuse anée à tous et merci à Jmag pour cet espace de liberté!
Concernant France télévision, cette réforme était-elle nécessaire à ce moment??? Certes cela va nous changer mais quelles incidences financières? Hausse de la redevance : certaine et annoncée voire étendue aux PC, résidences secondaires... (on en reparlera fin 2009 quand on aura en plus les augmentations d'impots locaux, on va sentir passer la taxe d'habitation) Mais également taxe sur le CA des opérateurs de téléphonie. Je n'imagine pas un instant que dans leurs bontés d'âme, ils ne nous la feront pas payer.
Résultat : moins de pub sur France télévisions, plus de prélèvements pour nous et comme nous sommes tous aussi spectateurs des chaines privées : plus de pub sur ces chaines là.
Je ne suis vraiment pas convaincu mais alors pas convaincu du tout...OI
Rédigé par : joigny | lundi 05 jan 2009 à 20h57
De toute façon la télé comme on l'a connue est morte.
Aujourd'hui c'est internet, la VOD qu'on regarde où on veut quand on veut, les infos qu'on va capter sur tous les sites des journaux.
On voit bien que même les grandes chaînes privées s'effritent.
Je pense aussi que ceux qui ont canalsat avec les chaînes publiques devraient payer moins de redevances car ils financent 2 fois ces chaînes.
les salaires et les coûts à la tv sont aussi insuportables. Payer une potiche lire un prompteur 20.000 euros par mois c'est une honte !
Rédigé par : christophe | lundi 05 jan 2009 à 22h20
Un passage en force de Sarkozy avant même que le Sénat se soit prononcé, la démocratie bafouée, n'oubliez pas Jean Marie que l'UMP ne dispose pas de la majorité absolue à la Haute Assemblée
Et tout cela pour que Mrs Bouygues et Bolloré s'en mettent encore plus dans les "poches" et sur le dos du contribuable, car comme le dit Joigny, la redevance ne manquera pas d'augmenter
Rendez vous en automne
Rédigé par : maxou | mardi 06 jan 2009 à 09h33
JE VOUS INVITE 0 ALLER LIRSympa, nonE UNE BRËVE DU FIGARO car une sénatrice veut que les PC et les Téléphones portables "bénéficient" dela rdevance. sympa, non? Je plains les responsables et les élus de l'ump qui vont devoir vendre cette mesure.... qui ne rapporterait que 20 millions d'euros....
Rédigé par : joigny | mercredi 07 jan 2009 à 05h35
je vous cite :
"ils mettront en oeuvre une formule opaque et hypocrite de nomination du PDG de France télévisions..."
c'est vrai que la nomination du président de FTv était jusqu'à maintenant opaque, hypocrite, et j'ajoute antidémocratique.
Grace à N.S., elle n'est plus opaque ni hypocrite. Elle reste juste antidémocratique, une paille...
Rédigé par : jtm | jeudi 08 jan 2009 à 21h43
En quoi la nomination par le Président de la République, élu démocratiquement par le suffrage universel, est moins démocratique de gens inconnus composant une structure que personne ne connaît vraiment et qui est composé de gens choisis et non élus ? La légitimité du CSA est-elle plus importante à vos yeux que celle d'un élu du peuple ?
Qui peut franchement dire sur quels critères ont été choisis les PDG de France télévisions depuis que c'est le CSA qui le nomme ??
Pourquoi le parvre Guillaume a été aussi vite invité à la sortie car le choix n'était pas du goût de M.Mitterrand ???
Rédigé par : JMAG | vendredi 09 jan 2009 à 01h37
Le Président de la République, parce qu'il est le chef de l'exécutif, concentre un très grand nombre de pouvoirs, ce qui est l'esprit de nos institutions et que je ne contesterai pas ici. Il tient la légitimité de tous ces pouvoirs du suffrage universel direct.
Mais c'est justement parce qu'il est déjà puissant, du fait du mode d'élection, qu'il est important que les médias puissent travailler en toute indépendance.
En France, nous avons un pouvoir parlementaire faible par rapport à l'exécutif, un pouvoir judiciaire peu indépendant (du fait meme de sa structure : parquet dépendant du garde des sceaux..., CSM dirigé par le PR). Comment accepter sans sourciller qu'en plus de tout cela le monde médiatique soit piloté par l'exécutif...On aurait très bien pu imaginer qu'il soit nommé par l'Assemblée Nationale à la majorité des 3/5 par exemple, ce qui aurait été légitime, et, luxe ultime, démocratique et transparent.
J'ajouterai que ce mode de nomination était une promesse du candidat Nicolas Sarkozy (si si, ça s'appelait même la "république irréprochable", tout un programme).
Depuis mai 2007 je ne cesse de m'étonner d'une chose. NS et toute une partie de l'UMP aime prendre le modèle anglo-saxon en exemple (pas pour tout, soit, mais pour un grand nombre de choses). Or dans les pays anglo-saxons ce type de rapprochement entre pouvoir et média est inimaginable, littéralement. C'est meme là bas un critère pour faire la part entre un régime démocratique et un régime qui ne l'est pas. Pour ce qui est de la France, il suffit de lire la presse étrangère pour se rendre compte de ce qu'on pense de nous hors de nos frontières, notamment à l'aune de ce projet bien précis.
Pour ce qui est de Mitterrand et de ses rapports avec la presse, vous avez très certainement raison, et loin d'être mitterrandiste je me joins à vous pour condamner le plus fermement possible toute pression qu'auraient pu exercer des politiques sur un quelconque journaliste ou patron de presse.
bien cordialement
Rédigé par : jtm | dimanche 11 jan 2009 à 22h51