Dans le point de cette semaine une double page est consacrée au naufrage de la CAMIF.
780 salariés sur le carreau, des dizaines de sous-traitants en faillite, des milliers de clients spoliés.
La CAMIF est un scandale.
Ayant été moi-même sociétaire-client de cette noble institution, 80 % de mes meubles, électroménagers et équipements audiovisuels y ont été achetés. La Camif était une référence, pas forcément moins cher mais des produits de bonne qualité, livrés gratuitement chez vous.
En deux pages, le journaliste pointe les errements des administrateurs tous issus du monde enseignant en général et syndicaliste en particulier.
Se pose la question de la rémunérations de ces derniers et par là ma note sur le retour de la vertu dans le capitaliste. Les administrateurs n'auraient-ils pas été aveuglés par les dirigeants de l'entreprise qu'ils avaient choisis en contrepartie d'argent ?
Une enquête se déroule et nous voulons savoir.
Savoir car jusqu'au jour où la CAMIF a été liquidée je recevais dans ma boîte aux lettre un publipostage promotionnel, de même parmi mes e-mails, alors que tout le monde savait que la fin était une question d'heures ! Comment escroquer des clients en leur faisant passer des commandes qui ne seront jamais honorées ?
La camif est un scandale et nous voulons savoir comment une poignée d'hommes cupides a pu s'élogner autant de l'esprit mutualiste qui animait cette institution jusqu'à la faire mourir et jeter dans le désarroi des centaines de familles.
Dommage que vos amis gauchistes n'aient pas commenté cette note !
Eux qui donnent en permanence des leçons de capitalisme et de bonne gestion à tout le monde !!
Rédigé par : mickaël | lundi 16 fév 2009 à 10h18