La crise économique actuelle permettra-t-elle de coriger certains comportements individuels ?
Nul doute que oui lorsqu'on entend aussi bien le Président français qu'américain.
Que payons-nous actuellement sinon des dérives incroyables de quelques uns qui se sont comportés en voyoux, raflant sans raison apparente des centaines de millions d'euros ou de dollars avec le soutien d'actionnaires aussi passifs que cupides.
L'économie capitaliste ce n'est pas cela.
Comment peut-on accepter que des dirigeants laissant les entreprises qu'ils dirigent à genoux sinon à terrre puissent puisés ostensiblement dans les caisses le peu de fonds qui restent lors de leur départ ?
Comment peut-on accepter de rémunérer des dizaines de millions un homme ou une femme pour un travail qui consiste très souvent à donner de grandes orientations, qui bénéficie de son entreprise de notes de frais importantes, d'une limousine et chauffeur et j'en passe... ?
Il est clair que beaucoup ont perdu la tête et l'économie, avec ce genre de pratiques et d'individus, ne peut que surchauffer jusqu'au lâchage.
Dès lors, c'est toujours vers les états que tout le monde se tourne, et l'Etat, c'est nous.
C'est donc tout naturellement que nous sommes en droit de demander des comptes et d'exiger un retour à des règles vertueuses.
Quand une banque bénéficie de garanties étatiques, il est normal que le train de vie de ses dirigeants diminue. C'est une affaire de moral, et le Président sarkozy n'aurait même pas du à avoir le dire.
Quand une entreprise se porte mal, qu'elle doit mettre au chômage technique ses équipes de production ou de licencier du personnel, son dirigeant doit, le premier, faire des efforts.
Les différences de salaires entre les niveaux hierachiques n'ont cessé de se creuser. Ce système est inique et ne peut créer au final que des frustrations et un sentiment de révolte.
Une plus juste répartition des ressources et un plus grand respect des femmes et des hommes est une exigeance au sein d'une société capitaliste.
En étant souvent salariés, les dirigeants actuels ne se comportent plus comme les fondateurs des entreprises. Ils n'ont souvent aucune vision, aucune ambition, aucun respect ni pour l'entreprise ni pour celles et ceux qui la composent. Ils viennent se faire beaucoup d'argent et leur comportement est toléré par les actionnaires parce qu'eux même pensent récupérer des profits énormes.
La crise que nous connaissons n'est pas donc pas due aux règles capitalistes mais bien à la cupidité et à la stupidité de quelques femmes et hommes de notre planète.
Profitons du moment pour imposer des règles capitalistes humanistes.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.