La gauche toujours prompt à mener le combat y compris sur les sujets les plus futiles espérait depuis de longue date exclure la publicité du sercive public pour la laisser aux "méchants" capitalistes qui proposent une télévision abêtissante.
Enfin une télévision publique pour le public, libérée des contingences de l'audimat.
Il est vrai que la gauche avait beaucoup à se faire pardonner en matière de télévision...
Je passe sur la chasse aux sorcières de 1981 que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
La télévision gratuite devient d'un coup un peu plus élitiste grâce au décodeur et Canal + aux mains des amis du Président Mitterrand et comme il aurait été dommage de s'arrêter en si bon chemin n'oublions pas le tapis rouge déroulé par la gauche à M. Berlusconi et sa télé poubelle aux jeux débiles et aux feuilletons américains.
Patatras, la gauche toujours prompt à donner des leçons se retrouve doubler par M. Sarkozy qui souhaite enfin un service public digne des attentes des télépsectateurs. Fini les émissions pourries payées fort chers aux animateurs producteurs...
Heureuse la gauche, ben non ! Scandalisée, outrée, vent debout à l'assemblée ! Rendez-vous compte, la droite mettait fin aux tunnels publicitaires du début de soirée.
Une fois de plus Nicolas faisait un cadeau à ses "mais" les grands patrons, et sous prétexte de supprimer la publicité sur le service public il allait permettre d'enrichir TF1 !
Qu'en est-il quelques semaines plus tard...
Plus aucun député de gauche ne réclame le retour de la publicité et les sondages comme les courbes d'audience montrent que le téléspectateur est content.
Par contre, on constate que le groupe TF1 est dans une situation pénible , confronté à une crise publicitaire sans précédent.
Martin Bouygues a ironisé à propos du "cadeau" publicitaire que son ami Sarkozy était censé lui avoir fait via la loi audiovisuelle. Il est revenu sur le ton des débats au Parlement, dont il fut la cible préférée sur les bancs de la gauche. "Le groupe a été insulté au point que des cadres de la maison me demandaient de réagir", a-t-il confié.
FAut-il d'ailleurs se rappeler qu'à l'époque il avait prévenu que TF1 ne serait pas la gagnante de la supression de la pub sur France 2.
Et maintenant, certains n'hésitent pas dans le contexte actuel à affirmer que de "fossoyeur du service public", Nicolas Sarkozy l'aurait, bien au contraire, sauvé !
Faut-il se féliciter que le groupe TF1 soit dans une situation pénible?
Rédigé par : joigny | jeudi 12 mar 2009 à 21h24
Cela voudrait dire à terme la suppression d'émissions du style: la roue de la fortune, les boites, la légendaire objectivité journalistique de la rédaction (faut il rappeler les flutes de champagne sur le plateau le soir de l'élection?), l'ile de la tentation, la star académie (ha on me glisse dans l'oreillette que suite au succès des dernières saisons on arrête le massacre), ...
Effectivement quelles pertes inestimables.
(évidemment chacun ses gouts...)
Rédigé par : M.D. | vendredi 13 mar 2009 à 09h33
Quoi qu'on pense des programmes de TF1, derrière c'est aussi des salariés qui travaillent pour et chez TF1!
Je ne pense pas qu'on puisse être heureux des malheurs d'une entreprise privée.
Les programmes du service public ne sont pas forcément très top et il serait intéressant de se pencher sur les rémunérations versées avec nos impôts !
Rédigé par : Christine Thoher | vendredi 13 mar 2009 à 12h55