"Il n'y a qu'une personne qui peut s'exprimer au nom de la France, c'est Nicolas Sarkozy. [...] Il n'y a pas de contre-président en France", a déclaré récemment le socialiste Pierre Moscovici.
Nous l'avons bien compris, ce sont les contribuables du Poitou qui ont payé le déplacement de leur présidente à Dakar afin qu'elle puisse intervenir dans une réunion du parti socialiste local.
Peut-être victime de la chaleur, Madame Royal s'est mise à s'excuser au nom de la France et des Français pour le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar 2 ans plus tôt ! C'est ce qui s'appele probablement au PS la réactivité.
Cependant, comme l'a souligné avec raison Pierre Moscovici, il n'y a pas de contre-président et Mme Royal a probablement du oublier que non seulement les français ne l'ont pas choisi à l'élection présidentielle, et pas de peu, mais même les socialistes français l'ont rejeté dans leur majorité du poste de Premier secrétaire ! A quel titre s'est-elle adresser alors à cette assemblée socialiste sénagalaise ?
Je ne doute pas qu'elle ait été ravie de son effet et des répercussions médiatiques de ce Pardon.
Du coup, après le pardon 1, voici le pardon 2, adressé au chef du gouvernement espagnol suite à des propos qu'auraient tenu le Président socialiste lors d'une réception à l'Elysée. Problème : personne n'a entendu cette phrase !
Manuel Valls, soutien de Mme Royal au Congrès de Reims, a jugé dimanche sur BFM-TV que "tout cela ne méritait pas des excuses". "Le pardon, la repentance sont des choses très importantes" à "utiliser avec modération", ce type de polémique "abaisse plutôt le débat politique", a-t-il dit.
Personne au PS ne s'est exprimée sur le bien-fondé de sa nouvelle repentance mais certains avouent en catimini que sa chute dans les sondages la conduiraient à des coups d'éclat.
Maintenant, la question qui se pose est qu'elle est son prochain pardon ?
Peut-être va-t-elle s'excuser auprès du Président iranien Ahmadinejad du départ de l'ambassadeur français et des propos de Nicolas Sarkozy ? En effet ce dernier a déclaré que "le discours prononcé par le président iranien constitue "un appel intolérable à la haine raciste" et "il bafoue les idéaux et les valeurs inscrites dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme".
A suivre
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