Beaucoup s'interrogent sur la manne financière qui lui permet de mener ses actions politiques.
D'abord nous savons maintenant que Pierre Bergé est un fidèle soutien. Comme quoi on peut cracher sur les riches mais apprécier leur argent...
Ensuite nous venons d'apprendre que la région Poitou-Charentes, enfin disons les contribuables, lui avait payé son déplacement politique à Dakar où elle comptait attaquer le Président Sarkozy et ce, depuis plusieurs jours puisque son discours avait été préparé par ses collaborateurs parisiens.
Maintenant on sait qu'une de ses méthodes consiste tout simplement à faire travailler ses collaborateurs gratuitement !! En effet, c'est plus simple de ne rien payer du tout...
L'affaire remonte à 1997 et vient de trouver son épilogue avec l'annonce lundi de la décision de la cour de cassation, datée du 8 avril, y mettant un terme. La chambre sociale de la Cour de cassation a rendu définitifs les arrêts rendus le 10 avril 2008 par la cour d'appel de Rennes en faveur de deux anciennes collaboratrices de Mme Royal à une époque où elle était députée des Deux-Sèvres (1993-1997).
Il est reproché à la présidente PS de la région Poitou-Charentes de ne pas avoir rémunéré deux ex-attachées parlementaires, licenciées en mai 1997 après la dissolution de l'Assemblée nationale, en juin et juillet de la même année, alors même qu'elles avaient continué à travailler pour elle.
«Avec Ségolène Royal, c'est travailler plus pour gagner rien du tout», selon l'expression du porte-parole du parti présidentiel, Frédéric Lefebvre.
A cette époque, les socialistes avaient engagé une grande offensive contre les heures supplémentaires.«Quand on est capable de traiter de cette manière ses collaborateurs, quand on est capable d'avoir le discours qu'on entend aujourd'hui concernant des centaines de milliers d'ouvriers et d'employés de notre pays, ça veut dire qu'on fait peu de cas du travail et qu'on est disqualifié de parler de droit social», avait déclaré le député Lefebvre.
Ce dernier s'est aussi demandé si cette décision de la Cour de cassation n'était pas «l'explication à tant d'agitation de Mme Royal avec ses soi-disant excuses à Dakar, ses soi-disant excuses à M. Zapatero».
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