Retournement de situation : il y a quelques années je notais ici que nous avions été sauvé en 24 h de la grippe aviaire qui allait tous nous condamner à une morte certaine et imminente grâce au super médicament inventé par DDV, le CPE.
Cette fois-ci c'est la crise économique qui va être mater par une nouvelle maladie : la grippe porcine. On savait que dans le cochon tout est bon mais à ce point ...
De crainte probablement qu'on ne comprenne pas le danger, les mots qui font peur sont utilisés dont un de sinistre de mémoire : pandémie. Faciliter les voyages touristiques, c'est bien mais inmanquablement cela facilite aussi la propagation des maladies. Il n'en n'est pas moins vrai que chaque jour, du matin au soir, on peut commencer à s'inquiéter de tous ces messages d'information, ces alertes.
Déjà dans un pays, notre ami le cochon a été condamné à mort. Or "la grippe «porcine» a été baptisée ainsi car c'est chez le porc que le virus H1N1 a muté avant d'être transmis à l'homme. Mais la grippe qui sévit aujourd’hui ne touche que l’homme, les porcs n’en sont pas atteints. L'expression «grippe porcine» est donc inappropriée, et le virus ne se transmet désormais que d'homme à homme. Il s'agit donc d'une «épidémie», et non d'une «épizootie».Les porcs ne présentent donc a priori aucun danger" le faisait remarquer un journaliste de 20 minutes.
«Il y a beaucoup d’inconnues. De même, on ne sait pas à quel point le virus est transmissible ni à quel point il est mortel». Le manque de connaissances provient du fait que le virus a muté de façon inédite, «dans des gênes jamais rencontrés auparavant». Ce qui rend difficile l’énoncé de recommandations préventives. a déclaré le porte-parole de l'OMS, avec ça, il est vrai qu'on peut demander à la population de ne pas s'affoler.
Cependant, on sait que la maladie ne s'attrape pas en mangeant de la viande, ni même du porc, puisque le virus ne survit pas à la cuisson mais d’homme à homme, «par transmission aérienne directe», selon le Pr Pierre Saliou, agrégé du Val de Grâce et président de la Société de pathologie exotique.
Pour l'heure, sur une planète de plus de 6 milliards de personnes et depuis la découverte de ce nouveau virus, moins de 200 personnes sont décédées. En France, sur plus de 60 millions d'habitants, deux cas suspects ont été détectés.
C'est à se demander si ce battage médiatique n'est pas trop disproportionné mais ne nous plaignons pas, le même tapage aux débuts des années 80 aurait peut-être susciter plus de vigilance de tous et éviter des milliers de victimes du SIDA.
Il n'en est pas moins sûr qu'une fois de plus il est bon de souligner à tous les mesures d'hygiène publique basiques comme ne pas tousser en direction d'autres personnes et se laver des mains.
A terme, ne doutons pas que les embrassades et poignées de mains seront probablement soit interdites soit démodées.
En attendant ne jetons pas l'anathème sur les porcs qui n'ont rien demandé, limitons les voyages dans les clubs de vacances à l'autre bout du monde avec les avions qui polluent alors qu'un séjour en France peut être aussi profitable et soyons prêts à affronter une maladie de plus.
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