J'ai toujours été consterné par les coûts exorbitants des services de vélos en libre-service.
Je ne remets pas en cause l'utilité de ces services mais je trouve regrettable que le manque de civisme finisse par gâcher des idées innovantes et les transformer en gabegie.
Depuis le lancement en juillet 2007 et jusqu'en février dernier, 11.600 vélos ont été vandalisés et 7.800 autres volés.
A tel point qu'un avenant prévoit désormais, selon le concessionnaire du service JCDecaux, que la municipalité "participe pour une équivalence de 400 euros par vélo volé et détruit".
En échangeant avec des commerciaux Decaux dans un salon, ils m'indiquaient que c'est pas loin d'un tiers du parc vélos inutilisables chaque jour en raison du vandalisme, autant de manque à gagner et de coûts de réparation.
C'est bien pour cela que malheureusement nous ne mettons pas en place des vélos en libre-service total et que sont créées des vélos-stations informatisées avec des vélos bardés d'électronique. Pour quels résultats ? Quand on connait le prix d'un vélo sorti d'usine et le prix d'un vélo Decaux, le rapport n'est pas loin dès un à dix...
Au moment où les finances publiques sont tendues, la question de la viabilité de tels services méritent reflexion... Une commune s'est déjà mise à subventionner le particulier qui voulait acheter son vélo, à l'arrivée l'aide ponctuelle ne dépassera pas le budget annuel de fonctionnement d'un service libre-service.
Ouais mais c'est "chic", "tendance" de rouler en vélib ! ^^
Soyons Bobo Jmag ;)
Rédigé par : Julien | vendredi 29 mai 2009 à 09h45