Après l'annonce le 29 avril par le Président de la République d’un plan de 35 milliards € pour les transports collectifs en Île-de-France, Jean-Louis BORLOO a présenté, le 30 avril dernier, les 50 projets de TCSP hors Île-de-France soutenus par l'État pour un montant total de 800 millions €.
Le GART se réjouit du formidable "coup d'accélérateur" donné aux transports collectifs, piliers de la mobilité durable, respectueuse de l'environnement et des générations futures.
Concernant l’Île-de-France, les élus du GART se réjouissent que le Président de la République ait placé les transports collectifs au centre de son projet pour Paris et sa région et marqué tout son intérêt pour le plan de mobilisation pour les transports adopté par la Région et les départements d’Île-de-France. Ils seront attentifs au financement par l’État des projets annoncés.
Pour les transports collectifs hors Île-de-France, Jean-Louis BORLOO, en présence de Dominique BUSSEREAU, de Fadela AMARA et des élus des 36 collectivités locales concernées, a présenté les 50 projets de transports collectifs en site propre (TCSP) hors Île-de-France qui seront soutenus par l'État d'ici 2011 pour un montant total "gonflé" à 800 millions € entendant ainsi la demande du GART (710 étaient initialement prévus) et correspondant à un investissement de plus de 6 milliards € des autorités organisatrices.
Les élus du GART saluent unanimement le réengagement financier de l'État mais également le partenariat avec le GART et la démarche constructive et transparente du processus de l’appel à projets.
De plus, les élus du GART constatent avec satisfaction que leur contribution au volet "transport" du plan "Espoir Banlieue" a porté ses fruits, les transports collectifs jouant un rôle stratégique pour désenclaver les quartiers. Le GART exprime toutefois un regret : les taux de subvention accordés étant plus faibles que prévu, les autorités organisatrices devront donc revoir leurs plans de financement. A noter que les projets jugés moins « mâtures » et qui n'ont pas été retenus sont toutefois d'ores et déjà "labellisés". Le MEDDAAT annonce ainsi que « pour prolonger cette dynamique, un deuxième appel à projets sera lancé en 2010 ».
Le GART souhaite que ce nouvel appel à projets prenne aussi en compte le "périurbain".
Les collectivités territoriales et l’État agissent ainsi, en partenariat, pour offrir des alternatives à l’utilisation de l’automobile et accompagnent ainsi le changement de comportement de nos concitoyens qui, aujourd’hui, sont de plus en plus nombreux à utiliser les transports collectifs.
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