Retenu par des obligations prises de longue date, je n'ai pu être présent vendredi dernier à la pose de la première pierre des 58 logements HLM TMH. Je vous invite cependant à prendre connaissance d'un article publié sur le blog de la ville :
On s’attendait au petit muret de ciment traditionnel dans les pauses de première pierre, moins à cet édifice de béton et de fer érigé à quelques mètres de là. Le quartier Langevin est à nouveau le théâtre d’un grand chantier. Il n’y a pas si longtemps encore, on assistait ici aux démolitions des fameuses tours Lavoisier et de la barre Diderot, symboles d’une réalité urbaine qui ne correspondait plus aux aspirations des locataires. Effacer les stigmates du Surville des années 60 et imaginer un avenir à la mesure des habitants du quartier, telle est l’ambition du grand projet de rénovation urbaine engagé voilà 6 ans. Les regards se tournent désormais vers le carré Langevin, une zone résidentielle en devenir entre ville et campagne. Une étape d’importance dans la métamorphose de la Ville Haute que l’on a célébrée vendredi 29 mai.
128 logements
Le concert des travaux démarré en mars dernier aboutira sur l’édification de deux immeubles et de cinq maisons individuelles soit 58 logements au total. Suivront ensuite d’autres programmes immobiliers : 15 appartements à hauteur du boulevard Schweitzer, 30 maisons entre la rue Lavoisier et la rue de la Liberté sans oublier les 25 habitations à quinze euros par jour, maisons, mais aussi appartements ! À horizon 2012 donc, Langevin sera un véritable petit village avec une offre de logements attrayante de par sa diversité. “On a hâte que tout cela sorte de terre” déclare Yves Jégo. Le temps d’imaginer le projet, monter le dossier, rechercher les subventions, il a fallu s’armer de patience, c’est sûr, mais le résultat, on le voit déjà sur le terrain économique. Les entreprises de BTP ont tenu en effet à jouer le jeu de l’emploi local en privilégiant le recrutement de la main d’œuvre monterelaise.
Satisfaction
Bref, tout va dans le sens du progrès, “n’en déplaise au DAL, l’association du Droit au Logement, pour qui le PRU est synonyme de l’embourgeoisement de Surville” lance fermement Yves Jégo en réaction aux récentes déclarations d’un responsable parisien de cette association. “Si le DAL veut que l’on vive dans des ensembles du type de ceux que l’on a démolis, il faut qu’il assume ! Moi, j’ai envie que chacun puisse trouver des conditions de vie à la hauteur de ses attentes, c’est-à-dire des immeubles à taille humaine et des maisons plus modernes.”
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