Après l'épisode raté de la semaine dernière, j'ai pu enfin rencontrer, avec le vice-président de Confluence Habitat James Chéron, une délégation du DAL samedi matin.
A moins que ce ne soit les effets du week-end de la Pentecôte, force est de constater que les soutiens locaux du DAL avaient fondu comme neige au soleil en une semaine : d'une vingtaine la semaine dernière, ils étaient samedi matin qu'une dizaine, réduit à la portion congrue lorsque 4 d'entre eux sont venus me rencontrer...
A la tête de la délégation la représentante de M.Eyraud, victime d'un accident de la circulation et à qui je souhaite un prompt rétablissement.
Soucieux de travailler au mieux, j'ai dans un premier temps écouté les membres de la délégation.
D'une manière surréaliste, j'ai eu le droit à une explication de texte de l'éditorial de Monsieur le Maire. De ce très long monologue contre la municipalité, sa politique, son comportement, son aveuglement, sa surdité, j'en passe et des meilleurs, pour rien ne vous cacher, j'ai eu le sentiment d'un réquisitoire stalinien et je me suis demandé si à une autre époque je n'aurais pas éte embarqué au goulag ou peut-être invité à l'échafaud installé place centrale... Mais peut-être n'étais-ce là qu'une de ces manières apprises dans les stages de manager pour marquer son autorité au groupe, le sien pas le nôtre composé de James et moi, car 25 ans de militantisme politique et 14 ans de vie élective m'ont rendu complètement indifférent à ce genre d'exercice.
Ayant cru que le DAL étant venu pour "aider" une personne identifiée, j'ai souhaité avec James Chéron, et comme la toute nouvelle représentante du DAL local, passer au vif du sujet et s'éloigner de ces considérations politiciennes.
Cependant, après toutes les attaques sans fondement que j'avais entendu, j'ai informé la représentante nationale du DAL de la situation catastrophique de l'OPHLM en 1995, de la politique sociale qui a été depuis menée par Yves Jégo pour aider toutes les personnes en difficulté à s'extraire de la sprirale infernale de l'endettement, à rétablir les comptes de l'office pour permettre aux locataires de vivre dans des logements neufs ou rénovés, dans un quartier où il fait bon vivre, ce que le DAL a dénoncé comme un "embourgeoisement" de Surville et qui n'est en fait que la situation normale à laquelle tout habitant a le droit. Enfin avec 77 % d'HLM, il me parrait inconcevable que des locataires-électeurs puissent être mécontents de leurs situations et qu'ils reconduisent 2 fois de suite et avec des scores importantes dès les premiers tours la municipalité d'Yves Jégo.
Comme James Chéron et moi-même avons pu apprécier à plusieurs reprises que la représentante nationale ne maitrisait pas le contexte local, nous nous sentîmes obligés d'apporter de nombreuses fois des précisions ou de rétablir des vérités. Je me demande toujours si le DAL national est au clair sur la situation monterelaise et si leur venue à Montereau n'a pas été motivée par une description caricaturale et mensongère de notre cité par des personnes mal intentionnées.
Concernant le cas précis de ce monsieur qui depuis quelques semaines vit dans sa voiture en raison du départ de sa maman pour son pays d'origine et du fait qu'elle n'ait pas fait les démarches nécessaires, dès que nous avons eu connaissance par ce Monsieur de sa situation, la municipalité a souhaité lui proposer une solution d'urgence via un hôtel puis une place dans un foyer d'accueil dans l'attente de l'aider dans une solution pérenne de logement personnel. A l'époque ce Monsieur a décliné notre offre préférant rester dans sa situation précaire.
Sans porter d'opinion particulière sur ce dossier, j'ai rappelé à la représentante nationale que ce Monsieur était logé dans un HLM géré par une société située à Rubelles et qu'il aurait peut-être été judicieux que l'association prenne contact avec, ce qui, apparemment, n'avait toujours pas été fait !
Le DAL souhaitant qu'une solution d'urgence soit trouvée par un hébergement immédiat à l'Hôtel, j'ai donc demandé à cette association qu'elle puisse convaincre ce Monsieur d'accepter les propositions que nous lui avions faites et qui étaient toujours d'actualité, par ailleurs confirmées lors de son rendez-vous avec monsieur le Maire la veille.
Notons tout de même sans perfidie que la représentante nationale du DAL a été choquée par l'absence totale dans ce dossier d'aide du Conseil Général via sa maison des solidarités située à Surville. Elle me précisa que le DAL était apolitique et que justement elle militait dans une commune socialiste et que quelques jours avant ils avaient dénoncé plus de soixante expulsions menées par Bertrand Delanoé. Je l'ai immédiatement rassuré, notre municipalité n'a pas pour modèle le socialisme.
Une fois traité ce point, le DAL a souhaité que l'on étudie un autre dossier.
Sans refuser, j'ai tout de même souhaité qu'on puisse travailler avec méthode: d'abord que nous puissions préparer les dossiers avant d'en discuter et dans ce cas que l'association nous communique les noms des personnes qui font appel à leurs services, ensuite que ces derniers fassent des attestations signées comme quoi elles acceptaient d'être aidées par le DAL compte tenu que nous pouvons avoir des informations que ces personnes ont parfois omis de faire connaître à l'association.
J'ai aussi signalé qu'une procédure d'expulsion est longue d'environ 3 ans qui peut s'interrompre à tout moment, que nous ne sommes pas sourds et notre leimotiv est d'aider ceux qui en ont besoin mais que Confluence Habitat n' a pas à être victime de mauvais payeurs qui mènent par ailleurs grande vie. Même si ces derniers sont une infime minorité, ils doivent être sanctionnés et doivent libérés leur logement pour ceux qui en ont réellement besoin, ce sur quoi la représentante du DAL ne m'a donné tort.
Dès lors que les deux conditions étaient respectées, nous pourrions travailler sur ce dossiers ou d'autres lors d'une prochaine réunion de travail.
Lors d'un échange avec un marollais du DAL, j'ai aussi demandé si le DAL pouvait convaincre les municipalités des communes autour de Montereau d'avoir un objectif de 20 % de logements sociaux sur leur territoire pour créer une plus grande mixité... sans réponse.
D'une manière générale ces associations se servent de la misère humaine pour satisfaire l'ego social de leurs membres et prennent en otage des gens border line comme martyrs de leur cause.
Quela sauce ne prenne pas à Montereau tant mieux, ailleurs c'est pareil, la solidarité ce n'est pas la manifestation un samedi matin mais un engagement quotidien et personnel, sans publicité.
Rédigé par : Frédéric Lietaud | mardi 02 juin 2009 à 00h06
Je suis au regret de vous dire que si le DAL s'est monté à Montereau, c'est que des locataires sont venus nous solliciter car ils ne font plus confiance aux associations dites de defense des locataires locales, je ne flatte pas mon égo en essayant d'aider des familles paupérisées. Mon engagement est personnel et quotidien dans notre commune depuis dix ans. Je ne sais pas si vous allez approuvés mon commentaire et le faire paraitre, cependant, comme convenu avec vous même et Mr Cheron, j'ai téléphoné mardi matin afin d'avoir le rdv prévu qui a été annulé le même jour, je me tiens à votre dispositition afin d'obtenir une entrevue le plus rapidement possible car je veux croire que vos promesses dont vous ne faites pas part ici seront tenues.
Rédigé par : sahra | mercredi 03 juin 2009 à 09h32
Afin que nous puissions travailler correctement et comme je vous l'ai demandé lors de notre rencontre, il nous est nécessaire de connaître les noms des locataires que vous souhaitez défendre dans un délai raisonnable pour que nous puissions sortir les dossiers et les étudier.
Un RDV a été fixé lundi matin, merci de nous communiquer les noms au plus tôt. Merci.
Rédigé par : jmag | mercredi 03 juin 2009 à 15h27
Je vous ai donné le nom des personnes samedi dernier ainsi que leurs adresses, vous comprendrez aisement que je ne l'ecrive pas sur votre blog. Quand au RDV de lundi matin, je vous suis grée de me le faire savoir par téléphone,je l'ai donné au secretariat de Mr Le Maire.
Cordialement
Rédigé par : sahra | mercredi 03 juin 2009 à 16h10