Adrien Zeller vient de nous quitter à 69 ans.
il avait été réélu président de la région Alsace sans interruption depuis 1996. Avec le président de la région Corse, il a été aux dernières élections régionales le seul président de droite à résister à la "vague rose".
L'ancien président Jacques Chirac a exprimé sa «tristesse», rendant hommage à un «Européen convaincu qui aura, tout au long de sa carrière, comme parlementaire, ministre, président de sa région Alsace, porté avec panache ses convictions au service de nos concitoyens».
«Je suis très triste et très touché par le décès brutal d'Adrien Zeller. C'était non seulement un collègue mais aussi, au-delà du clivage politique, un ami», a réagi Alain Rousset, président de l'Association des régions de France (ARF) et président (PS) de la région Aquitaine.
A gauche également, Ségolène Royal a exprimé son «grand respect» pour cet élu «toujours engagé pour les valeurs démocratiques et les principes humains».
Dans un communqiué, le président Nicolas Sarkozy a exprimé son «émotion» et sa «tristesse» après le décès d'Adrien Zeller. «Les Alsaciens perdent un grand élu qui a consacré toute sa vie au développement d'une région qu'il servait avec un dévouement et une passion exemplaires», a réagi le chef de l'Etat, saluant «la mémoire d'un serviteur inlassable et rigoureux de la chose publique». L'Elysée a encore rendu hommage à un «homme de conviction» et «d'action résolument tourné vers l'avenir», notant qu'il «s'est engagé très tôt et sans relâche en faveur de la décentralisation régionale dont il a été l'un des principaux précurseurs et inspirateurs».
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