Le parlement étudie actuellement l'ouverture des jeux en ligne à de nouveaux opérateurs.
Je reste sur la même ligne que la note que j'ai publiée en juillet derrnier :l'enfer du jeu.
La création de nouveaux sites disponibles 24/24, 7/7, tranquillement de chez soi ou au bureau, permettront encore plus d'exploiter la faiblesse de ceux qui n'ont aucune limite.
Le Figaro.fr apportait dans un de ses articles les précisions financières et l'argent en jeu :
"La Française des jeux aura fort à faire pour conserver ses parts de marché alors qu'on s'attend à ce qu'une cinquantaine d'établissements soient légalisés. La Française des jeux a réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de 9,2 milliards d'euros, dont 220 millions en paris, dans le réseau physique et sur internet.
Selon le cabinet Price Waterhouse Coopers, en 2012, le marché français des jeux en ligne devrait s'établir à 675 millions d'euros, dont 300 rien que pour les paris sportifs. Une ouverture à la concurrence dont vont profiter nombre d'acteurs.
Le marché total des jeux en ligne (légal et illégal) est estimé entre 2,3 et 3,1 milliards d'euros. Ces chiffres , publiés par dans une étude du cabinet Precepta, ont de quoi attisé les convoitises. Des centaines d'opérateurs ont vu le jour récemment, dans l'espoir de rafler une part du gâteau."
Autant les casinos ont réalisé ces dernières années des efforts pour contrôler l'accès à leurs établissements, autant internet permettra tous les excès, tranquillement chez soi...
Combien de familles brisées par l'addiction d'un de ses membres, combien de pauvres encore plus pauvres qui claquent l'argent des allocations dans des jeux jusqu'au bout de ce qu'ils ont pour "se refaire".
L'existence de deux opérateurs historiques et facilement contrôlables suffisaient, non ? Quid demain des opérateurs privés qui feront faillites et ne rendront rien aux gagnants ? Combien verseront-ils aux joueurs ? Le ministre du budget a signalé qu'il ne fallait pas attendre d'importantes recettes fiscales, alors quoi bon ouvrir le marché ? Pour que les gens jouent (et perdent) plus ?
De Charles Pasqua à Nicolas Sarkozy, il y a une "proximité" entre le pouvoir de droite et le lobby des jeux que je te remercie d'avoir relevé ici.
Rédigé par : JM MUYL | samedi 10 oct 2009 à 09h40