Des policiers que l'on protège par d'autres policiers, des vigiles que l'on installe aux accueils des hôpitaux, Pôle emploi, CAF, des caméras de vidéo-surveillance qui prennent place dans tous les lieux publics, l'insécurité des agents des services publics devient inquiétante.
Les agents du service publics sont des salariés comme les autres, qui effectuent des missions souvent difficiles auprès de publics refusant de respecter de moins en moins l'autorité publique. On n'hésite plus à écraser un policier, à créer des embuscades aux pompiers ou à "nettoyer" un bureau en jetant à terre l'ordinateur qui s'y trouve. Sans compter les insultes qui pleuvent de manière systématique et gratuite.
Des mesures de protection fonctionnelle ont déjà été prises mais force est de constater qu'elles ne touchent guère certains publics qui, tout en profitant des services publics, ne les respectent pas ni ceux qui les font fonctionner.
Lassés des procédures juridiques longues et souvent vaines, de nombreux agents ont cessé de porter plainte voire de faire figurer dans les registres des CHSCT les agressions dont ils sont victimes.
Face à ces comportements menaçants à répétition ayant toujours pour origine les mêmes personnes, l'administration ne doit plus faire preuve de mansuétude et sanctionner, notamment par le gel des prestations ou l'interdiction de bénéficier du service.
On constate par ailleurs que très souvent les administrations n'ont plus les moyens de contrôler ou n'exercent plus cette ardente obligation pour éviter justement des agressions de leurs personnels. Comment peux-t-on croire que l'autorité sera respectée lorsqu'elle est lâche et cède au premier éclat de voix ?
Le contrôle, notamment au sein des CAF et de Pôle emploi, doit donc être renforcé pour éviter qu'une poignée de gens malotrus et/ou malhonnêtes jettent le discrédit sur la majorité des allocataires. Les sanctions déjà prévues par les textes doivent être appliquées, d'autres qui concerneraient les comportements irrespectueux doivent être institués.
Nous connaissons le discours de la gauche qui consiste à trouver des excuses aux comportements déviants, mais ces derniers sont toujours réalisés par les mêmes personnes qui ne changent pas leur habitude en fonction de la situation économique. Rien ne peux donc les excuser ni aucune circonstances atténuantes les amoindrir.
petite com de mon lieu de villegiature au combien estival ( mdr je reste à Montereau comme nombreux concitoyens), Mr Albouy, ayant une tendance à alzeihmer (et oui! c'est dû à mon grand âge), auriez vous l'amabilité de me rappelez qui est au gouvernement depuis qq années? qui a été ministre de l'interieur, lors du dernier quinquenat, de quelle sensibilité etait ce, de droite ou de gauche? J'aime, votre langue de bois et votre tendance, pareil à la mienne je dois avouer à alzeihmer. J'attends votre réponse qui ne manquera certainement pas de me faire sourire
Rédigé par : sahra | mercredi 28 juil 2010 à 21h10
Je travaille dans l'administration depuis 30 ans et sincèrement des gens qui se comportent mal il y e a autant quand c'est la droite qui est au pouvoir que quand c'est la gauche !
J'ai voté Nicolas Sarkozy pour renforcer la valeur travail au détriment de l'assistanat et je m'aperçois que rien ne change.
Rédigé par : Stéphane Pouget | jeudi 29 juil 2010 à 01h48