L'insupportable impunité des gens du voyage

Je réédite ce jour un article que j'ai rédigé dans jmag.info le 14 février 2006.

La station Shell de Réau est donc fermée !

Il y a plusieurs mois j'écivais au PDG de la SAPRR pour me plaindre de l'état déplorable de cette aire de service située sur l'autoroute A5 B. Celui-ci m'avait répondu qu'il avait demandé au Préfet son intervention ...

Livrée aux nomades, la station service était barricadée, le McDo déserté, les toilettes dégeulasses, l'aire de jeux saggagée, les clients parfois "aimablement" rackétés...

La fermture de cette station a mis plusieurs salariés au chômage. En face Total a réduit son parking en y mettant du remblais et lors de mon dernier arrêt j'ai assisté à une conversation uniquement constituée d'insultes entre des clients nomades et le personnel féminin. Ce dernier me disant à leur départ que c'était toujours comme cela et qu'il les avait subi plus de 9 mois sur le parking de la station...

L'an dernier, je publiais l'article ci-dessous dans "Entre nous ..."

Qui peut envahir et occuper pendant plusieurs jours votre terrain sans réaction de force de l’ordre ?
Qui peut occuper pendant plusieurs semaines des aires d’autoroutes, obliger les commerces à fermer et détruire tous les équipements publics sans payer aucune facture ?
Qui peut laisser après son passage des tas d’immondices, des carcasses de voitures brûlées sans aucune poursuite ?
A ces questions un Préfet en avait rajouté une totalement “anodine” : comment des gens sans travail peuvent-ils se payer d’aussi belles voitures et caravanes ?
Pour seule réponse, son administration l’a sanctionné !
Si chacun a la liberté de choisir son mode de vie, il n’est pas pour autant acceptable de devoir subir l’occupation de sa propriété privée sans rien dire et encore moins de subir des dégradations qui restent très souvent à la charge du propriétaire ou de la collectivité.
L’état  a depuis peu demandé aux collectivités de s’organiser et d’ouvrir des espaces d’accueil.
Ces espaces sont gérés soit en régie municipale ou intercommunale ou délégués à des sociétés privées. Les occupants payent un droit d’occupation qui ne correspond en rien aux réelles charges qui sont financées par ... les contribuables locaux ! 
Et c’est ainsi que les sédentaires qui payent des impôts, des taxes, des redevances, etc, etc sont une nouvelle fois obligés de payer pour des gens qui ont décidé de vivre en dehors de toute règle (hormis celle des allocations !).
Cependant, le simple fait de payer ou d’aller à l’endroit prévu pour les accueillir rebutent la plupart des gens du voyage.
Alors le problème n’est en rien résolu  et vous pouvez subir plusieurs jours des gens du voyage tout en payant l’aire d’accueil !
Les photos ont été prises il y a quelques semaines quelques heures après le départ d’un de ces groupements.
Les photos sont effarantes !
C’est sans compter le comportement provocateur des plus jeunes qui n’hésitaient pas à faire des très grands excès de vitesse sur une route limitée à 50km/h, des gamins qui traversent devant le nez de votre voiture au dernier moment ou des flots d’insultes pour les quelques piétons qui ne se motivaient pas à marcher plus vite à hauteur du campement ! 
Réaction de la police ? Aucune ! 2 rondes par jour pour montrer qu’on existe !
Aux stations services de l’autoroute A5, très vite les rats circulaient partout tant l’hygiène n’était pas la préoccupation du moment. Depuis leur départ les commerces ont rouvert mais les toilettes sont quasiment toute condamnées et nécessitent réparation.
Ce qui gène, c’est bien l’absence totale de respect de la société et des autres. Ce comportement  jette indéniablement l’opprobre sur une communauté extrêmement disparate et qui se renouvelle actuellement par une immigration venant des pays de l’Est.
Ne pas agir, c’est aussi admettre que tout est permis pour certains parce qu’ils se montrent plus violents et en dehors de la société.
C’est malheureusement aussi un témoignage de l’inefficacité des services de l’état et de l’incapacité de celui-ci à faire respecter les règles nécessaire de vie en société.
Aujourd’hui les gens du voyage vivent tranquillement grâce à des lois protectrices insupportables qu’ils connaissent parfaitement.
Les élus législateurs ne devraient-ils pas s’interroger sur l’effet dévastateur d’une politique qui apparaît pour la plupart des citoyens comme laxiste et inéquitable ?