Comme je le fais régulièrement, j'étais hier soir à Surville à la rencontre des habitants et des agents qui travaillent 24h/24h au service des habitants dans les tours Jean Bouin, Molière, des Grès et dorénavant dans le secteur Racine.
Lorsque l'on connaissait l'ambiance glauque, le vandalisme récurrent et l'oppression de petites frappes qui régnaient il y a encore peu dans ces lieux, le constraste est étonnant.
En plus des réhabilitations, la mise en place par Confluences Habitat des agents de proximité a permis, après un travail de longue haleine de reconquête du territoire, de redonner aux locataires la quiétude qu'ils méritent.
Les entrées d'immeubles sont dorénavant des lieux calmes et décorés par les locataires qui saluent aimablement les agents présents 24/24 à tour de rôle. Les ascenseurs ne sont plus vandalisés, les locataires sont entendus, les lieux sont respectés.
Bravo à Yves Jégo pour cette initiative qui a consisté aussi bien à humaniser ces immeubles qu'à donner du travail à des personnes qui en cherchaient.
Il n'y a bien qu'en France qu'on considère comme ingrat la tenue d'emplois de service tout en maintenant au chômage rémunéré les travailleurs potentiels ! Quelle drôle de société, absurde, où l'on calcule la rentabilité et la productivité d'emplois de service qui permettent de mieux vivre ensemble.
Ce qui compte en l'espèce, ce n'est pas ce que cela coûte de le faire et d'embaucher les agents, mais combien ce que cela coûte de ne pas le faire ! Autant en dégradation qu'en santés dégradées, en appartements squatés, ...
Est ce qu'il vaut mieux payer les gens à rester chez eux pour qu'ils se morfondent et perdent confiance en eux qu'à les embaucher pour être au service des autres et réalisent une très belle mission de service public.
Accompagnés de mon collègue Hermann Brun, du Vice-président de Confluence habitat, James Chéron, du DG de Confluence Habitat, Jean-Philippe Sudre, et des responsables de secteur, Adil Saadi et Kemal Altinpinar, j'ai pu apprécier le travail réalisé et dialoguer avec les agents et les locataires.
Commentaires