C'est avec stupeur que l'on constate de journaux en journaux les violences liées aux manifestations organisées par les lycéens.
Certes cela n'est ni inhabituelle ni récent et contrarie la grande majorité des manifestants pacifistes...
Lorsque j'ai moi-même manifesté lorsque j'étais lycéen (si, si...), j'avais pu de mes propres yeux constater les débordements y compris quand le C&A de montparnasse avait été pillé. C'était en 1990.
Pour autant c'est aussi avec stupeur que j'ai découvert dans la presse la (très) grande mansuétude des juges qui n'ont afligé aux voyous pris en flagrant délit que des peines de principe ! Quel beau message d'encouragement pour les casseurs qui n'ont rien à faire ni des retraites, ni des lycéens... Le pire est de voir l'âge de certains prévenus... 13 ans ! Comment pouvoir entendre les discours d'excuses de certains politiques et commentateurs en parlant de jeunes exclus du système scolaire ! A 13 ans on est loin d'être exclu de l'école...
La violence ne se fait pas exclusivement contre les forces de l'ordre ou les commerçants (responsable de quoi ? on ne sait pas trop...) puisqu'à Chelles c'est une jeune lycéenne qui vient de perdre définitivement un de ses yeux suite à un jet de pierre... Pour elle, elle a reçu les excuses du voyou au moment précis... Sympa le mec !!!
Hier, la violence n'est pas venu de jeunes décervelés mais de salariés syndiqués.
Vers midi, des militants Sud Rail (donc non étudiants) ont pénétré à l’intérieur des locaux de l’université de Melun pour distribuer des tracts, perturbant un cours qui se déroulait dans l’amphithéâtre du bâtiment Reine Blanche.
Face au refus de ces tracts et à la protestation des étudiants présents, les esprits se sont rapidement échauffés, les militants s’en prenant ouvertement à certains d’entre eux. A défaut de parvenir à mobiliser les étudiants massivement dans la rue, les syndicalistes semblent vouloir s'en remettre à la violence.
Que certains soitent mécontents et souhaitent le faire savoir, soit, nous sommes dans un pays de liberté, pour autant la liberté d'expression ne doit pas consister à leur imposer une pensée ni à organiser des blocus.
On voit bien une fois de plus que la gauche préfère la force que le dialogue, la pression que la démocratie. Navrant.
Il ne faut pas oublier tout de même les consignes gouvernementales données aux forces de l'ordre, de ne pas répondre fermement aux casseurs afin d'éviter une nouvelle affaire malik Oussekine
Rédigé par : maxou | vendredi 22 oct 2010 à 08h16