Le lien vers l'article ici. Internet, c’est la Stasi en pire. Tout y est révélé, rien n’est jamais effacé. Pas de droit à l’oubli. C’est la damnation éternelle, version XXIe siècle de « l’œil était dans la tombe et regardait Caïn ». « Une calomnie sur Facebook peut bousiller la vie d’un adolescent », déplore Alex Türk, le président de la Cnil. Que peut-il faire ? Le droit américain n’est pas le droit européen. Comme tout est marchand, des personnes calomniées paient des sociétés spécialisées dont le métier est de mettre sur la Toile des informations positives sur elles. Sinon, et là on croit rêver, récemment, l’un des patrons de Google suggérait à ceux dont la réputation se trouve ainsi flétrie de carrément changer de nom. Bref, de changer d’identité ! De quoi donner raison à la psychanalyste Élisabeth Roudinesco qui dénonçait « les nouveaux dictateurs de la transparence » Catherine Nay Dans sa chronique dans l'édition de Valeurs actuelles du 9 décembre 2011, Catherine Nay s'exprime sur internet.
Bonne lecture...
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