Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, a dénoncé mercredi la "théorie du complot permanent" et la "paranoïa collective" au PS depuis le déclenchement de l'affaire DSK aux Etats-Unis et ses prolongements en France avec l'affaire Banon.
"Cette théorie du complot permanent ne peut suffire à masquer les faiblesses du PS", et "au pays de la paranoïa collective, les socialistes sont rois. Ces allégations sont indignes, infondées et finalement assez pathétiques", écrit le chef du parti présidentiel dans un communiqué.
Il cite les récentes déclarations de responsables socialistes, dont plusieurs proches de Dominique Strauss-Kahn, qui ont dénoncé des "manipulations", un "complot international" ou une "opération politique" contre l'ex-directeur général du FMI ou plus largement le Parti socialiste.
M. Copé désigne les strauss-khaniens Michèle Sabban et Jean-Marie le Guen, mais aussi Martine Aubry, candidate à l'investiture pour 2012, "adepte de la victimisation", ou encore le premier secrétaire par interim du PS, Harlem Désir, et le concurrent de Mme Aubry, François Hollande, entendu mercredi dans le cadre de l'affaire Banon.
"La vérité, c’est que, par cette stratégie du complot, le PS tente désespérément de masquer son absence d’idées et ses divisions internes qui éclatent au grand jour avec la primaire", selon M. Copé.
"Personne n’est dupe de cet écran de fumée", dit-il encore.
Le PS que M. Copé appelle à "plus de dignité" n’a "pas besoin selon lui de l’UMP pour ternir sa réputation et celle de ses leaders".
"Il s’en sort très bien tout seul". Et le député-maire de Meaux de citer l'exemple d'Arnaud Montebourg qui a dénonçait récemment +un système affairiste au sein du Parti socialiste+, en référence à l'affaire Guérini.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.