La campagne des élections présidentielle a bien commencé quand on voit l'agitation médiatique sur tous les sujets depuis quelques jours...
On ne sait tellement plus où en donner de la tête tant les sujets s'enchaînent, les déclarations politiques des uns et des autres, les réactions des des réactions...
Le fameux rapport de l'inspection des impôts est un monument du genre lorsqu'en lisant les magazines politiques on s'aperçoit que de nombreux hauts fonctionnaires travaillent "dans l'ombre" pour tel ou tel candidat, "pondant" des notes et participant à des cabinets pour "l'après"...
Naïvement, je pensais que les fonctionnaires et notamment les "hauts" travaillaient exclusivement pour l'intérêt général et pour l'Etat...
Certes chacun a le droit d'avoir ses opinions, de militer dans le parti ou le syndicat qu'il veut mais où se place donc le devoir de réserve et la neutralité de l'Etat si le haut du haut de l'administration passe son temps à essayer de défaire demain ce qu'ils font aujourd'hui...
En faisant cela, ils ne servent pas l'Etat mais cherchent avant tout à servir leur propre intérêt de carrière au cas où ...
Ainsi nous allons jusqu'aux élections voire sortir du chapeau un tas de rapport plus ou moins opportuniste. Pour ceux qui ont un peu de mémoire, il faut se rappeler de ces rapports qui avaient fini le gouvernement Juppé et inciter le Président de la République à organiser de nouvelles élections... Rapports alarmistes qui se sont avérés faux mais le mal était fait.
Le dernier concernant les "niches fiscales" en est une démonstration.
Il est sain de se pencher régulièrement sur les dispositions législatives et fiscales adoptées afin de vérifier de leur efficacité.
De gauche comme de droite, les différents gouvernements ont cherché à créer des emplois et à lutter contre le travail au noir.
La mise en place du Chèque Emploi Service Universel par Jean-Louis Borloo sous Jacques Chirac a permis d'officialiser de nombreux emplois, offrir une couverture sociale aux travailleurs tout en faisant entrer de l'argent dans les caisses de l'Urssaf.
Ce fut aussi l'occasion à de nombreux chômeurs de quitter le drame du chômage et de retrouver un emploi qui plus est, non-délocalisable.
Des dizaines de milliers de travailleurs ont ainsi été régularisés, d'autres ont trouvé un emploi, les allocations chômage cessaient d'êtres versées alors que les cotisations entraient dans les caisses...
En parralèle des familles pouvaient enfin embaucher une nourice, une femme de ménage, offrir une auxiliaire de vie à leurs seniors, se faciliter la vie en s'offrant les services d'un jardinier ou d'un instructeur informatique...
Sous prétexte de faire des économies, quelques hauts-fonctionnaires ont considéré qu'il fallait que cela cesse au plus vite en supprimant l'avantage fiscal qui consiste à déduire de ses impôts la moitié des sommes versées aux salariés et à l'ursaff...
Il va malheureusement de soi que bon nombre de famille et de particuliers ne pourraient plus faire face au cumul salaire + cotisations sociales et que nous reviendrons à la situation initiale avec des emplois non déclarés, des personnes cumulant ses emplois avec leurs toutes nouvelles allocations chômage...
Ce ne serait pas les "riches" qui payeraient "cash" une telle décision mais bien les dizaines de salariés qui seraient immédiatement licenciés non pas par réaction politique mais tout simplement parce que ces foyers plus modestes que riches ne pourraient faire face à la dépense.
Heureusement des parlemantaires UMP et radicaux et la Ministre du Budget Valérie Pécresse se sont immédiatement opposés à cette erreur funeste de la haute administration "impartiale"...
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