Les socialistes sont habitués à nous faire des promesses qui n'engagent que ceux qui les croient...
Si les primaires socialistes nous laissent un goût du déja-vu des erreurs de 1981 passant des nationalisations des banques au blocage des prix qui ont conduit notre pays dans le mur et précipité des centaines de milliers de français dans les affres du chômage et de la précarité, le pire est dans les sujets qu'ils n'évoquent pas, ceux qui intéressent réellement les français.
Le député socialiste René Dosière a proposé à François Hollande qui a opiné une économie de 10 milliards sur le dos des communes en leur retirant la majorité de leurs compétences au profit des agglomérations.
Alors que les communes sont les collectivités les mieux perçues par nos concitoyens et que les Maires sont les élus les plus appréciés et ceux qu'on sollicite le plus, la gauche veut balayer cette relation de proximité.
L'un des problèmes actuels de notre pays n'est pas la superposition des collectivités mais que de nombreuses villes, agglomérations, départements et quasiment toutes les régions soient gérés aussi mal par la gauche qui, lors des élections, ne cessent de jeter l'anathème contre l'Etat pour éviter qu'on s'attarde sur leurs bilans calamiteux.
Les récentes campagnes régionales et cantonales nous l'ont d'ailleurs prouvé puisque la communication de la gauche se limitait à des attaques anti-sarkozystes aussi mensongères qu'hors sujet.
Que restera-t-il demain aux Mairies ? la gestion de l'Etat-civil ? Les mariages et les cimetières ?
Que deviendra la France sans ses élus dévoués qui, dans la plupart de nos communes peu peuplés, assurrent l'intendance quotidienne, animent et organisent modestement et efficacement leurs territoires.
Lors de mon voyage à Otley l'an dernier, j'ai découvert ce que la France peut devenir avec ce type de réforme. Là-bas, Otley, commune équivalente à Montereau est dirigée par l'agglomération de Leeds où seulement deux représentants d'Otley siègent. L'agglomération est équivalente au sud de la Seine et Marne...
Si je suis favorable aux intercommunalités choisies, nous devons défendre l'existence et le maillage territoriale de nos communes, écarter les technocrates qui organisent selon leurs intérêts personnels et non ceux des habitants et des territoires, remercier toutes les femmes et tous les hommes qui s'investissent sans compter leur temps pour faire vivre leurs communes.
Nos communes font partie de notre patrimoine, de notre histoire, de notre ADN, ne laissons pas les socialistes tout saccager !
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