François Hollande a décider d'être un Président normal. Bien lui en fasse même si personne n'a encore réussi à définir la normalité d'un Président de la République.
Pour son récent déplacement à Bruxelles, François Hollande a décidé de prendre le train...mais de rentrer à Paris en voiture !
Les grincheux se plaindront de l'empreinte écologique de tels déplacements ( on suppose que le convoi présidentiel n'était pas constitué que de la seule voiture de M.Hollande) mais les verts ayant eu leurs ministères, la critique ne viendra pas de leur part.
Trop contents d'utiliser les moyens de l'Etat pour organiser leurs petites réunions politiques et partisanes aux frais du Ministère, Mme Duflot prépare son atterissage à Paris ...
Même si le net se gargarise sur le fait que Monsieur Hollande aurait, lui aussi, une rolex ( votre humble serviteur consulte son téléphone portabel depuis des années pour connaître l'heure), il est tout de même bon de savoir que les déplacements en train puis en voiture de Monsieur Hollande et son équipe étaient accompagnés ... d'un avion ! Sécurité et prévention sanitaire obligent !
En effet, le déplacement d'un Président de la République, compte tenu de son rôle et de sa fonction, est strictement encadré et la "simplicité" que monsieur Hollande ne colle pas avec les plus basiques règles de sécurité.
Comme Europe 1 le relatait : " "les règles font qu'il faut garder chaque pont, alors j'y ai renoncé parce que c'était trop lourd", avait expliqué Nicolas Sarkozy, alors chef de l'Etat. Une vieille réglementation dispose en effet que tout déplacement du président en train doit s'accompagner d'un contrôle des ponts du réseau ferroviaire. Concrètement, chaque pont doit être gardé par un membre des forces de l'ordre.
Prendre le train est tout sauf simple, pour un président. En juillet 2011, Guillaumme Pepy avait dissuader Nicolas Sarkozy de multiplier ses déplacements en train. "On ne le souhaite pas vraiment parce que cela entraînerait une mobilisation de forces de police extraordinaire", avait reconnu le patron de la SNCF.
La SNCF va-t-elle aussi dissuader François Hollande ? Officiellement, non. "On fera ce qu'il nous demande et les services de l'Etat feront de même", assure-t-on à la SNCF. Même si la circulation ferroviaire n'est pas forcément compatible avec l'emploi du temps surbooké d'un chef de l'Etat. "En cas de problème, on ne peut pas faire demi-tour avec un train", confie, amusé, un responsable de la SNCF. Les retards font aussi partie du jeu. À prendre ou à laisser pour un président pressé. Lors de son déplacement à Lille, le TGV dans lequel circulait Nicolas Sarkozy était parti avec plus de 20 minutes de retard suite à une intervention des forces de l'ordre "pour cause de colis suspect".
Contacté par Europe1.fr, la direction générale de la police nationale (DGPN) ne souhaite pas commenter la déclaration de François Hollande. Mais sous couvert d'anonymat, des policiers expérimentés doutent de sa faisabilité. À la présidence "normale" voulue par le candidat socialiste, un fonctionnaire de police oppose "le principe de réalité". "Ce sont des effets d'annonce qui ne peuvent pas être suivis d'effets", estime-t-il."Même si au départ, il y a la volonté d'être simple et normal, ça ne durera pas longtemps", pronostique-t-il."
Train, voiture ou avion, François Hollande a -t-il au moins réussi à obtenir de ses partenaires européens autre chose que des sourires polis ?
Pour le moment, RIEN !
Ne doutons pas que la prochaine fois notre Président normal, casque sur la tête, ira à Bruxelles ... en scooter !!!
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