A quelques heures de l'ouverture des bureaux de vote, le plus important dans le choix que nous avons faire n'est pas de nous faire plaisir mais d'apporter à la tête de notre nation celui qui sera le plus compétent pour représenter la France dans le concert des nations et diriger l'avenir de notre pays pour apporter à son peuple la prospérité économique propre à financer notre formidable système social, sanitaire et éducatif et à assurer à tous l'autonomie financière.
De cette campagne, parfois médiocre, les personnalités se sont révélées.
Si j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour l'action menée par Nicolas Sarkozy, je n'ai pas été pendant ce quinquennat toujours d'accord avec certaines de ses décisions.
Pour autant, dimanche prochain, le choix se fera entre deux candidats.
Depuis le début de la campagne, j'ai pu constater que François Hollande a sur de nombreux sujets changer de version au gré des jours et des publics rencontrés, donnant le tournis jusqu'à ne plus savoir réellement ce qu'il proposait et ce à quoi nous devions nous attendre en cas de victoire.
La première certitude est que nous allons une fois de plus mis à contribution par des hausses d'impôts, comme c'est le cas depuis 10 ans dans les régions et les départements gérés par la gauche.
La deuxième certitude est que François Hollande qui n'a jamais exercé de fonctions gouvernementales, ce qui étonnant après 30 ans de vis politique à son niveau, n'a pas non plus d'expériences internationales, or c'est 75 % de l'activité du Président de la République ! Il se voudrait un président "normal", c'est surtout notre pays qui va très vite descendre de sa position internationale et deviendra une nation "normale"... Ce déclassement ne pourra qu'activer tous ceux qui souhaitent récupérer notre leadership...
La troisième certitude est que François Hollande, sous ses faux airs bonhommes, est bien formater par le parti qu'il a dirigé, par ce sectarisme qui le caractérise tant. Il a déjà promis que des têtes dans l'appareil d'Etat allait tomber ( comme en 81 avec Quilès...), que les accords avec les partenaires du PS ne seront pas respectés ( et se souvenir de la vidéo avec Mélanchon qui expliquait comment étaient organisées les élections internes du parti, les résultats truqués et les accords non respectés, l'humiliation en plus) et que le mépris qu'il a eu avec Nicolas Sarkozy n'est qu'avant goût de la posture mitterrandienne qu'il souhaite épouser.
Beaucoup a été dit et écrit contre Nicolas Sarkozy, on lui a reproché sa personnalité, sa volonté de gouverner autrement en offrant des postes importants à des personnalités du camp "d'en face", de cette énergie débordante le poussant parfois à être omniprésent...
Mais c'est cette énergie et son charisme qui a permis à la France d'être écoutée et respectée ces 5 dernières années, c'est la détermination de Nicolas Sarkozy qui a amoindri les conséquences néfaste d'une crise internationale sans précédent.
Le débat télévisé, qui a au moins démontré que trois débats n'auraient pas été de trop tant les sujets ont été expédiés et que d'autres n'ont pas été traités, a montré sur de nombreux sujets le flou des propositions de François Hollande, parfois son absence de maîtrise des dossiers qu'il essayait de cacher derrière une attitude "présidentiel" qui n'était qu'arrogance pour mieux tacler son adversaire, son bilan loin d'être calamiteux que certains commentateurs veulent bien le dire mais aussi son humilité, qualité nécessaire pour conduire une nation aussi complexe que la France.
Comme vous peut-être j'ai mon lot de reproches à faire Nicolas Sarkozy mais je mesure combien sa tâche fut difficile, l'énergie qu'il a consacré à sauvegarder l'économie nationale et donc nos emplois, à lutter contre la délinquance, à réformer notre pays pour qu'il puisse retrouver son tonus et garantir la pérennisation de notre système social.
La France a-t-elle besoin de démagogie, du flou savamment entretenu pour ne se faire aucun ennemi, des dépenses nouvelles et une distribution de l'argent public qu'on n'a pas et qu'ils trouveront avec des impôts nouveaux qui concerneront TOUS les français ? La France peux-t-elle se permettre une politique connue de tous et qui conduira à augmenter le chômage qu'on essayera de cacher via des emplois publics mal payés, en CDD et offarnt aux diplômés des voies de garage comme le furent les emplois jeunes ?
Dimanche prochain il ne s'agit pas de régler l'avenir de François Hollande ou celui de Nicolas Sarkozy, il s'agit de la France et de l'avenir de chacun d'entre nous.
Dimanche 6 mai, je vote sans complexe Nicolas Sarkozy.
Commentaires