Dans son édition du 23 août, le magazine Valeurs actuelles nous éclaire sur les scandales de l'aide médicale gratuite qui permet aux clandestins de se faire soigner sans aucune contrainte alors que les assurés sociaux qui cotisent se trouvent de plus en plus taxés pour être de moins enmoins remboursés !
Face aux abus et à la fraude, la droite avait pris de nombreuses mesures de bon sens pour que cette aide médicale ne soit pas dévoyée.
Or, à peine arrivée au pouvoir, la gauche a immédiatement défait ce que ses prédécesseurs avaient entrepris, permettant ainsi le développement toutes les dérives, de tous les trafics !!!
Je vous invite à lire l'article de VA en cliqant sur le lien : http://www.valeursactuelles.com/dossier-dactualité/dossier-dactualité/comment-france-soigne-ses-clandestins20120823.html notamment :
Pas de carte Vitale, pas de médecin traitant, pas de ticket modérateur, pas d’avance de frais pour les soins médicaux et dentaires, pas de forfait journalier à l’hôpital, pas de participation forfaitaire sur les médicaments ni de franchise médicale sur les transports sanitaires… L’État dispense les clandestins des contraintes, toujours plus nombreuses, qu’il fait peser sur les autres patients. La Sécu les prend en charge à 100 % sous trois conditions : justifier de leur identité, résider en France depuis trois mois et disposer de ressources inférieures à un plafond (661 euros par mois pour un célibataire).
Le nombre d’étrangers bénéficiant de l’aide médicale de l’État a triplé en douze ans : 73 000 en 2000, environ 220 000 aujourd’hui. La moitié vit à Paris et en Seine-Saint-Denis. Ce nombre a diminué pour la première fois l’an dernier, la droite ayant ôté aux associations le droit d’instruire les demandes d’AME. Il devrait repartir à la hausse cette année.
un patient égyptien, qui avait eu le doigt coupé bien avant d’arriver en France, lui demandait une opération de reconstruction consistant à prélever un orteil pour remplacer le doigt manquant. « En réalité, ce monsieur s’était d’abord rendu en Allemagne, mais il jugeait bien trop élevée la facture qu’on lui avait présentée là-bas. Une fois en France, il avait obtenu l’AME et il estimait avoir droit à l’opération ! »L’Igas et l’inspection générale des Finances signalent d’autres abus dans un rapport de 2010 : « À Paris, 22 bénéficiaires de l’AME ont eu des facturations d’actes au titre de l’assistance médicale à la procréation. Le total des dépenses enregistrées pour 21 d’entre elles s’élevait en 2009 à plus de 99 000 euros. » Deux des bénéficiaires « avaient dépassé l’âge de 43 ans au moment de la réalisation de l’acte », alors que la Sécurité sociale ne rembourse pas ces actes au-delà de 42 ans.
En 2007, la police avait démantelé un important trafic à Paris : des médecins indélicats remplissaient des ordonnances aux noms de malades bénéficiant de l’AME ou de la couverture maladie universelle, dont les organisateurs du trafic avaient dérobé les coordonnées sociales. Des pharmaciens complaisants les approvisionnaient gratuitement et se faisaient rembourser par la Sécurité sociale. Une officine aurait ainsi écoulé 12 000 boîtes de Subutex en quelques mois ! Estimation du préjudice : entre 500 000 et un million d’euros. Le trafic avait des ramifications internationales.En 2010, l’Onu s’inquiétait encore de l’ampleur de ces détournements dans le rapport annuel de l’OICS (Organe international de contrôle des stupéfiants) : « L’abus de comprimés de buprénorphine [Subutex] acheminés clandestinement en grandes quantités depuis la France continue d’être une source de préoccupation dans les pays européens et dans d’autres régions. » Selon l’Onu, 20 à 25 % du Subutex délivré en France était détourné vers le marché illicite. Dans son rapport, l’Igas recensait 82 affaires de trafic de substituts à l’héroïne relevant d’une fraude à l’AME, à Paris et en Seine-Saint-Denis, en 2009.
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